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samedi 31 juillet 2010

Réflexions quotidiennes

Une prière toutes saisons

Mon Dieu, donnez-moi la sérénité d’accepter les choses que je ne peux changer, le courage de changer les choses que je peux, et la sagesse d’en connaître la différence.
Les Douze Etapes et les Douze Traditions p. 192

L’incroyable puissance de cette prière réside dans le fait que sa beauté toute simple va de pair avec celle du mouvement des A.A. Il m’arrive parfois de bloquer en la récitant, mais quand j’examine la partie qui me trouble, je découvre la solution à mon problème. La première fois que cela est arrivé, j’ai eu peur ; maintenant, cette prière est devenu pour moi un outil précieux. En acceptant la vie comme elle est j’obtiens la sérénité. En agissant, j’obtiens le courage. Enfin, je remercie Dieu de m’accorder la capacité de faire la distinction entre les situations où je peux agir et celles où je dois m’en remettre à Lui. Tout ce que je possède aujourd’hui est un don de Dieu : ma vie, mon sentiment d’utilité, ma satisfaction, le mode de vie des A.A.. La sérénité me permet de continuer à avancer. Il y a vraiment une méthode plus facile, plus douce, las Alcooliques Anonymes.

vendredi 30 juillet 2010

Réflexions quotidiennes

Redonner

… [Il] a découvert quelque chose d’encore mieux que l’or … Il ne verra pas tout de suite qu’il a, en fait, déterré le petit bout d’une veine sans fin et que ce filon ne rapportera des dividendes que s’il continue de l’exploiter le reste de ses jours en en cédant indéfectiblement tout le produit aux autres.
Les Alcooliques Anonymes p. 119

Pour moi la Septième Tradition signifie beaucoup plus qu’un don pour payer le café. Elle signifie que je suis accepté tel que je suis en appartenant à un groupe. Pour la première fois, je suis capable d’être responsable parce que j’ai le choix. Je peux apprendre les principes qui me permettront de régler mes problèmes quotidiens en m’occupant des « affaires » des A.A.. Grâce à l’autofinancement, je peux redonner aux A.A. ce que les A.A. m’ont donné ! En redonnant, je peux non seulement garantir ma sobriété mais m’assurer aussi que le mouvement sera encore là pour mes petits-enfants.

jeudi 29 juillet 2010

Réflexions quotidiennes

Des dons anonymes

Alcooliques actifs, nous cherchions toujours à ce qu’on nous fasse l’aumône.
Les Douze Traditions illustrées : la Septième Tradition

La Septième Tradition me pose un défi personnel. Elle me rappelle de partager et de faire don de moi-même. Avant de devenir abstinent, la seule chose que je soutenais de mes dons, c’était mon habitude de boire. Aujourd’hui, j’essaie de donner un sourire un mot gentil, une main secourable. J’ai compris que je devais commencer à marcher par mes propres moyens et permettre à mes nouveaux amis de m’accompagner parce que, grâce à la pratique des Douze Etapes et des Douze Traditions, ma vie n’a jamais été aussi belle.

mercredi 28 juillet 2010

Réflexions quotidiennes

Les personnes qui souffrent encore

Résistons à l’orgueilleuse présomption de croire que Dieu nous ayant permis de réussir dans un domaine, nous avons la mission de sauver le monde entier par Sa grâce.
Le mouvement des A.A. devient adulte p. 282

Les groupes des A.A. sont là pour aider les alcooliques à devenir abstinents ? Que ces groupes soient petits ou gros, récents ou bien établis, qu’ils se réunissent pour échanger, étudier les Etapes ou écouter un conférencier, tous n’ont qu’une raison d’être : transmettre le message à l’alcoolique qui souffre encore. Le groupe est là pour que l’alcoolique puisse trouver une nouvelle façon de vivre, une vie remplie de bonheur, de joie et de liberté. Pour se rétablir, la plupart des alcooliques ont besoin de l’aide d’un groupe d’autres alcooliques qui partagent avec eux leur expérience, leur force et leur espoir. Ma sobriété et la survie de notre mouvement dépendent donc de ma détermination à m’occuper d’abord de ce qui est le plus important.

mardi 27 juillet 2010

Réflexions quotidiennes

Donner sans compter

Nous accepterons tous les sacrifices nécessaires pour préserver l’unité des Alcooliques Anonymes. Et nous agirons ainsi, parce que nous avons appris à aimer Dieu et à nous aimer les uns les autres.
Le mouvement des A.A. devient adulte p. 283

Subvenir à mes besoins « par mes propres contributions » n’était pas mon point fort à l’époque où je buvais. Il fallait toujours que j’affiche le prix, quand il m’arrivait de donner de mon temps ou de mon argent. Au nouveau que j’étais on a dit : « Il faut donner ce qu’on a reçu si on veut le conserver. » Quand j’ai commencé à adopter les principes des Alcooliques Anonymes dans ma vie, j’ai vite découvert que c’était un privilège de pouvoir donner au mouvement pour exprimer la gratitude que je ressentais. Mon amour de Dieu et des autres est devenu la principale motivation de ma vie et je n’attendais rien en retour. Je me rends compte, maintenant, que si j’arrive à donner sans compter, c’est parce que Dieu s’exprime à travers moi.

lundi 26 juillet 2010

Réflexions quotidiennes

Combien vaut ma sobriété ?

Tous les groupes devraient subvenir entièrement à leurs besoins et refuser toute les contributions de l’extérieur ?
Les Douze Etapes et les Douze Traditions p. 241

Quand je fais des courses, je regarde les prix et si j’ai besoin d’une chose, je la prends et je la paie. Maintenant que je suis censée être en train de me rétablir, je dois mettre de l’ordre dans ma vie. Quand je vais à une réunion des A.A., je prends un café avec sucre et lait, parfois plusieurs. Par contre, au moment de la collecte, ou bien je suis trop occupé pour prendre de l’argent dans mon sac, ou bien je n’ai pas un sou. Pourtant, si je suis à cette réunion, c’est que j’en ai besoin. J’ai entendu quelqu’un suggérer de mettre le prix d’une bière dans le chapeau, mais j’ai trouvé que c’était trop ! Je ne donne presque jamais un dollar. Comme beaucoup d’autres, je compte sur les plus généreux pour financer le mouvement. J’oublie ce que coûtent la location de la salle, le lait, le sucre, les gobelets. Pourtant je vais payer sans hésitation un café au restaurant après la réunion ; pour ça, j’ai toujours de l’argent. Alors, combien valent ma sobriété et ma paix intérieure ?

dimanche 25 juillet 2010

Réflexions quotidiennes

« Ceux qui souffrent encore »

Pour nous, par contre, il persiste un grave danger pour notre santé mentale et pour notre vie même, si nous négligeons ceux qui souffrent encore.
Les Douze Etapes et les Douze Traditions p. 229

Je sais bien ce que c’est que de boire sans pouvoir s’en empêcher, pour calmer ses nerfs et ses peurs. Je connais bien, aussi, la souffrance d’une abstinence angoissée. Aujourd’hui, je n’oublie pas l’inconnu qui souffre encore en silence, s’isolant et cherchant refuge désespérément dans l’alcool. Je prie ma Puissance supérieure de me guider et de me donner le courage d’être un instrument rempli de compassion et de générosité. Puisse le groupe continuer de me donner la force de faire avec les autres ce que je ne peux pas faire seul.