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mardi 31 mai 2011

Point de vue de Bill : page 150

Aucune limite

La méditation peut toujours être développée. Il n’y a aucune limite à son essor, ni en largeur, ni en hauteur, ni en profondeur. A l’aide de ce que nous aurons pu trouver comme enseignements et exemples, il s’agit, essentiellement, d’une aventure individuelle. Quelque chose que chacun mène à bien, à sa guise. Son but est cependant toujours le même : améliorer notre contact conscient avec Dieu, avec Sa grâce, Sa sagesse, Son amour.
Et rappelons-nous toujours que la méditation est en réalité d’une utilité fort pratique. Un de ses premiers résultats est l’équilibre de l’émotion. Grâce à la méditation, nous pouvons élargir et approfondir les chenaux qui nous relient à Dieu tel que nous le concevons.
Douze Etapes - 11ème Etape

lundi 30 mai 2011

Point de vue de Bill : page 149

Un guide vers une meilleure méthode

Presqu’aucun de nous n’a aimé l’examen de lui-même, l’abaissement de son orgueil, la confession de ses défauts, que les étapes requièrent. Nous, nous constations que le programme fonctionnait pour les autres et nous en étions venus à croire que la vie, telle que nous l’avions menée, était sans espoir.
Par conséquent, quand ceux qui avaient réglé leur problème nous ont parlé, ils ne nous restait plus qu’à utiliser le simple matériel spirituel qu’ils avaient mis à notre disposition.
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En filigrane, le texte des Traditions des A.A. comporte un aveu : il reconnaît que notre Fraternité a ses défauts. Nous admettons que nous avons des faiblesses de caractère en tant que société et que ces défauts la mettent en perpétuel danger. Nos traditions sont un guide vers un meilleur mode de vie. Elles sont à la survivance et à l’harmonie des groupes ce que sont les douze Etapes pour la sobriété et la paix de l’esprit de chaque membre.
Alcooliques Anonymes - chapitre 2
AA comes of age - page 96

dimanche 29 mai 2011

Point de vue de Bill : page 148

Plus qu’un simple réconfort

Lorsque je me sens déprimé, je me répète des phrases du genre : « La douleur est la pierre de touche du progrès… », « Ne crains aucun mal … », « Cela aussi passera … », « Cette expérience peut être bénéfique … » Ces fragments de prière apportent bien davantage qu’un simple réconfort. Ils me maintiennent sur la voie de la véritable acceptation ; ils contrecarrent ma propension à la culpabilité, à la dépression, à la révolte, à l’orgueil. Et parfois, ils m’apportent le courage de changer les choses que je peux changer et la sagesse d’en connaître la différence.
Grapevine - Mars 1962

samedi 28 mai 2011

Point de vue de Bill : page 147

Les A.A. : l’étoile polaire

Nous pouvons être reconnaissants à tout organisme et à toute méthode qui s’efforce de résoudre le problème de l’alcoolisme, qu’ils s’exercent sur le plan médical, religieux, éducatif ou scientifique. Nous devons garder l’esprit ouvert à tous leurs efforts et sympathiser avec ceux qui échouent parce que mal informés. Rappelons-nous que les A.A. ont pratiqué pendant des années la méthode dite des « essais et des erreurs ». En tant qu’individus, nous pouvons et devrions travailler avec ceux qui promettent un succès si bénin soit-il.
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Dans le domaine de l’alcoolisme, tous les pionniers disent que s’ils n’avaient pas eu la preuve vivante du rétablissement avec les A.A., ils n’auraient pas persévéré. Pour eux, les A.A. ont été l’étoile polaire, le phare de l’espoir et de l’aide qui les a retenus.
Grapevine - mars 1958

vendredi 27 mai 2011

Point de vue de Bill : page 146

« Faites comme moi … »

Peut-être plus souvent que nous ne le croyons, nous manquons de contacts profonds avec ceux, parmi les alcooliques, qui sont embarrassés parce qu’ils n’ont pas la foi.
Aucun d’eux n’est plus sensible à l’outrecuidance, à la vanité et à l’agressivité spirituelles. C’est, j’en suis sûr, une chose que nous oublions trop souvent.
Dans les premières années des A.A., j’ai presque réduit à néant tous nos efforts par cette sorte d’arrogance inconsciente. Dieu, tel que je le concevais, devait être le même pour tous. Quelquefois, mon agressivité était subtile, alors qu’en d’autres occasions elle pouvait être grossière. De toute façon, mon comportement pouvait causer des torts et peut-être des dommages irréparables chez nombre de non-croyants.
Naturellement, ce genre de choses ne se limite pas au travail de douzième Etape. Il peut très bien s’immiscer dans nos relations avec tout le monde. Même maintenant, je me surprends à fredonner ce vieux refrain, contribuant ainsi à ériger ainsi un mur entre nous : « Faites ce que je fais, voyez comme moi, sinon … »
Grapevine - août 1961

jeudi 26 mai 2011

Point de vue de Bill : page 145

Prendre ses responsabilités

C’est une aventure fascinante et émouvante que d’apprendre à vivre dans la paix la plus parfaite, dans la meilleure collaboration et la plus grande fraternité avec tous les hommes et les femmes quels qu’ils soient.
Mais, chaque membre des A.A. a découvert qu’il n’ira pas loin dans cette nouvelle expérience de la vie tant qu’il n’aura pas fait un retour sur lui-même et entrepris un examen profond et sans faiblesse du naufrage humain qu’il a laissé dans son sillage.
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Être prêts à accepter toutes les conséquences des agissements passés et à prendre en même temps nos responsabilités en vue d’assurer le bien-être des autres, voilà le véritable esprit de la neuvième Etape.
Douze Etapes - 8ème Etape
Douze Etapes - 9ème Etape

mercredi 25 mai 2011

Point de vue de Bill : page 144

Une confiance aveugle ?

Il n’y a pas de confiance là où il n’y a pas d’amour. Et il ne peut y avoir d’amour véritable là où la méfiance étend sa maligne domination.
Mais, la confiance requiert-elle que nous soyons aveugles sur les motifs des autres, ou, ce qui plus est, sur les nôtres ? Pas du tout ! Ce serait de la folie. Très certainement, nous devrions évaluer la capacité à faire le mal comme la capacité à faire le bien chez toute personne en qui nous pourrions mettre notre confiance. Cet inventaire personnel peut nous révéler jusqu’à quel point nous pouvons faire confiance dans des situations données.
Toutefois, cet inventaire doit être entrepris dans un esprit de compréhension et d’amour. Rien ne peut fausser notre jugement davantage que les émotions négatives : la suspicion, la jalousie ou la colère.
Dès que nous aurons mis notre confiance en une autre personne, nous devrions lui faire part de notre soutien total. Elle réagira, la plupart du temps, de façon magnifique, bien au-delà de ce que nous imaginions au départ.
Lettre - 1966