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dimanche 30 septembre 2012

VIVRE SANS ALCOOL

Ils ont convenu qu’il leur fallait rédiger un rapport de leur expérience pour lui assurer une large diffusion. Mais comme vous le pensez bien, ils éprouvèrent de sérieuses difficultés à s’entendre sur la nature exacte de ce phénomène vécu. Ce n’est qu’en 1939 qu’ils purent publier un récit auquel ils pouvaient tous souscrire. A ce moment-là, ils étaient environ une centaine.
Ils racontèrent que la voie de leur rétablissement comportait douze étapes pouvant mener à la même destination quiconque voudrait l’emprunter.
Leur nombre dépasse maintenant le million. Et ils sont presque unanimes dans leur conviction : « L’expérience vécue démontre qu’on ne saurait mieux s’immuniser contre l’alcool qu’en aidant inlassablement d’autres alcooliques. Ce moyen réussit quand tous les autres échouent. »

samedi 29 septembre 2012

VIVRE SANS ALCOOL


Presque accidentellement, ils constatèrent avec stupéfaction qu’aussitôt que l’un d’eux essayait d’aider l’autre, la soif le quittait. Ils ont fait part de leur découverte à un avocat alcoolique confiné sur un lit d’hôpital qui a aussi décidé d’essayer.

Séparément, tous trois ont persévéré à porter secours à d’autres alcooliques. S’il arrivait parfois qu’on refuse leur aide, ils demeuraient néanmoins convaincus que leur effort était fructueux parce qu’à chaque fois, le soi-disant « secoureur » demeurait abstinent, même si le « patient » continuait de boire.

Persistant dans ces activités pour leur propre bien-être, ce petit groupe anonyme d’ex-ivrognes découvrit soudainement en 1937 qu’ils étaient vingt à être abstinents. On ne peut pas les blâmer d’avoir cru au miracle.

vendredi 28 septembre 2012

VIVRE SANS ALCOOL

30 PRATIQUER LES DOUZE ETAPES
Comme le disaient les vieux médecins de campagne, « si rien ne marche, suivez mes conseils ».
Nous n’avons pas expliqué ici les Douze Etapes proposées par les AA comme programme de rétablissement de l’alcoolisme, et nous n’allons pas le faire puisqu’on les trouve facilement ailleurs. Leur origine par contre, vaut la peine d’être racontée.
En 1935, deux hommes se rencontrent à Akron, en Ohio. Tous deux étaient considérés comme des ivrognes invétérés et ceux qui les connaissaient en parlaient comme d’une honte. Le premier avait été jadis un proéminent courtier de Wall Street, et l’autre un éminent chirurgien ; mais ils avaient tous deux bu jusqu’à frôler la mort. Chacun avait subi de nombreuses « cures » et avaient été hospitalisé à de nombreuses reprises. Il semblait évident, même à leurs yeux, qu’ils étaient incurables.

jeudi 27 septembre 2012

VIVRE SANS ALCOOL


Nous avons pris conscience, dès nos premiers jours d’abstinence, qu’en plus des frais essentiels de la nourriture, du vêtement et du logement, une dépense de nature particulière s’imposait. Un membre des AA nous a permis de reproduire en ses propres termes son

Conseil de placement

Durant les premières semaines sans alcool
Alors qu’épuisé, vous gisez au sol,
Que le shérif à la fenêtre vous épouvante
Et que la faim tel un loup vous hante,
Que la vie semble terne et désespérée,
De l’angle monétaire considérée ! …
Il est temps de dépenser de certaine manière
Pour sortir de cette terrible ornière.
Ce billet d’autobus ou ce jeton
Vous amenant à une réunion,
Ces dix cents investis dans un appel
Pour recevoir un appui fraternel,
Ce cinq cents pour de menues dépenses
Qui, malgré tout vous donne de l’importance,
Ce dollar déboursé au restaurant
Après les réunions en partageant
Sont tous des placements judicieux
Au néophyte un rien ingénieux …
Ce pain lancé au gré des eaux
Toujours vous revient en gâteau …

mercredi 26 septembre 2012

VIVRE SANS ALCOOL

La question d’argent
L’alcoolisme coûte cher. Même si les AA n’imposent ni cotisation ni droit d’entrée, nous avons déjà, avant même d’y être arrivés, acquitté de lourdes « contributions » aux débits d’alcool et aux commis de bar. En conséquence, plusieurs d’entre nous arrivent au Mouvement presque sans le sou, si ce n’est lourdement endettés.
Le plus tôt nous pourrons nos suffire à nous-mêmes, le mieux ce sera. Nos créanciers consentent presque toujours à nous soutenir lorsqu’ils constatent l’effort honnête et continu à nous affranchir, même au moyen de versements infimes.

mardi 25 septembre 2012

VIVRE SANS ALCOOL


A l’intention des centaines de membres des AA dits « isolés » « comme le personnel des forces armées à l’étranger) et d’un nombre de marins des AA (les Internationaux), le Bureau des Services généraux des AA fournit gratuitement des services spéciaux leur permettant de se tenir en communication constante avec les AA. Ils reçoivent des bulletins et des listes pouvant les mettre en contact avec d’autres membres (par lettre ou cassette) pendant les périodes où il leur est impossible d’assister à des réunions des AA régulières.

Mais, laissés à eux-mêmes sans groupe des AA accessible, plusieurs font encore mieux, ils fondent leur propre groupe.

lundi 24 septembre 2012

VIVRE SANS ALCOOL

Si par suite de maladie grave ou de catastrophe naturelle, nous ne pouvons absolument pas assister à une réunion, nous avons appris à recourir à des substituts. (Souvent et à notre grande surprise, nous avons ouï-dire que des tempêtes de neige dans des régions arctiques, des ouragans, ou même des tremblements de terre n’ont pas empêché des membres des AA de parcourir une centaine de kilomètres ou plus pour assister aux réunions. Pour aller à une réunion, il est aussi naturel pour certains membres des AA de voyager en canoë, à dos de chameau, en hélicoptère, en jeep, en camion, à bicyclette ou en traîneau que pour nous d’emprunter l’automobile, l’autobus ou le métro).
Si nous ne pouvons nous rendre à une réunion, nous avons le choix de nous entretenir avec des membres, soit par téléphone ou radioamateur, ou encore de nous absorber dans la lecture d’une publication des AA.