Enfant, j’ai connu quelques chocs émotifs assez graves. Il y avait beaucoup de problèmes dans ma famille, j’étais gauche physiquement, etc. Il y a d’autres enfants qui connaissent ces handicaps émotifs et qui s’en sortent indemnes. Pas moi. J’étais évidemment trop sensible et par conséquent trop peureux. J’ai développé une réelle phobie, celle de ne pas être comme les autres jeunes et de ne jamais pouvoir le devenir. Elle m’a d’abord conduit à la dépression, et je me suis isolé.
jeudi 10 décembre 2009
La question de la PEUR - 3
Toutes ces détresses d’enfant engendrée par la peur sont devenues insupportable au point de me rendre très agressif. Croyant que je ne serais jamais accepté nulle part et jurant de ne jamais me contenter d’une position inférieure, j’ai cru que je devais dominer en tout, au jeu comme au travail. Quand cette séduisante formule pour mener une belle vie a commencé à réussir, selon mes critères de réussite, j’ai été transporté de joie. Par contre, s’il m’arrivait d’échouer dans une entreprise, j’étais rempli d’un ressentiment et d’une dépression que seul mon prochain succès pouvait guérir. Très tôt, j’ai donc tout évalué comme des victoires ou des défaites. C’était tout ou rien. Ma seule satisfaction était de gagner.
à 08:13
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