Une
activité physique légère peut aussi faire beaucoup de bien. Qu’il s’agisse de l’exercice
déjà mentionné, de respirations profondes, d’un bain chaud et, (en privé) de
coups sur une chaise ou un coussin en criant, tous ces gestes ont contribué à
délivrer une foule de gens de la colère.
Il
semble rarement recommandable de se contenter de réprimer, d’étouffer ou de
contenir sa colère. Au contraire, il
nous faut apprendre, non pas à la combattre mais à faire quelque chose à son
sujet. Sinon, nous multiplions dangereusement les risques de retourner boire.
En
tant que profanes qui n’avons d’autre science que notre propre expérience, et
comme alcooliques rétablis, nous n’avons aucune connaissance clinique et ne
disposons d’aucune théorie scientifique en cette matière. rares sont les gens
qui, ayant connu un lendemain de veille, peuvent oublier l’irascibilité stupide
qui l’accompagnait. Il nous arrivait parfois de nous en prendre aux membres de
notre famille, à nos compagnons de travail, à nos amis ou à de purs étrangers
qui n’avaient sûrement pas mérité notre emportement. Comme la fumée qui
flottait au plafond d’un bar clos, au temps de notre alcoolisme actif, nous
conservions ce travers un certain temps après avoir connu l’abstinence, jusqu’à
ce que nous procédions à l’anéantissement de notre esprit.
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