Au
contraire, il faut nous extraire de cet enlisement et prendre un peu de recul
pour obtenir une perspective de soi juste et honnête. Une fois l’apitoiement
clairement identifié, nous pouvons commencer à le combattre autrement que par l’alcool.
Nos
amis peuvent nous être d’autant plus utiles qu’ils sont près de nous et
capables d’un échange à cœur ouvert. Ils peuvent percevoir la fausse note dans
nos plaintes et nous le signaler. Ou nous pouvons l’entendre nous-mêmes et
commencer à identifier nos véritables sentiments, tout simplement en les
exprimant à haute voix.
L’humour
est une autre arme efficace. La description de sa dernière crise d’apitoiement
faite par un membre au cours d’une réunion des AA provoque les plus fortes
explosions de rire et nous transporte, comme auditeurs, dans un kiosque à
miroirs déformants. Là, nous nous reconnaissons bien, des hommes et des femmes
adultes, aux prises avec des émotions de bébés. Malgré le choc possible, l’hilarité
générale allège la douleur et produit finalement un effet salutaire.
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