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mercredi 18 juillet 2012

VIVRE SANS ALCOOL

Nous pouvons aussi combattre l’apitoiement dès ses premiers symptômes par une comptabilité instantanée. Pour chaque entrée de malheur débitée, nous trouvons un bienfait à créditer. La santé, l’absence de maladie, les amis chers, le beau temps, la perspective d’un bon repas, des membres indemnes, les gentillesses partagées, un « vingt-quatre heures » sobre, une heure de travail profitable, un bon livre à lire et de nombreux autres facteurs peuvent s’additionner pour compenser le passif, cause de notre apitoiement.
La même méthode peut servir à dissiper les « bleus » du temps des fêtes qui, soit dit en passant, n’atteint pas que des alcooliques. Beaucoup d’autres gens sombrent dans l’apitoiement à l’occasion des fêtes de Noël et du Nouvel An, lors d’anniversaires de naissance ou autres. En membre des AA, nous apprenons à déceler cette vieille tendance à entretenir la mélancolie,, à ressasser la liste des personnes disparues, de celles qui nous ignorent, et à déplorer que nous ne puissions offrir que de modestes présents alors que les riches peuvent en offrir de plus coûteux. Maintenant que nous sommes sobres, nous portons au grand livre, côté crédit, notre reconnaissance pour une bonne santé, pour les êtres chers qui nous entourent, pour notre capacité d’aimer. Et une fois de plus, le solde apparaît dans la colonne des crédits.

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