Aujourd’hui,
nous sommes conscients que notre comportement nous a privés de judicieux
conseils ou de soins adéquats alors nécessaires. Ces agissements préjudiciables
s’expliquent par la nature même de notre maladie. L’alcool est rusé et
déroutant. Il peut amener ses victimes à l’autodestruction, à l’encontre de
leur jugement personnel ou de leurs véritables désirs. Nous n’avons pas projeté
de plein gré de détruire notre santé ; notre dépendance vis-à-vis de
l’alcool ne faisait que se protéger contre toute intrusion médicale.
Nous
devons déceler un signal d’alarme si, maintenant que nous sommes abstinents,
nous essayons toujours de sous-estimer les professionnels compétents. L’envie
de boire serait-elle en train de s’infiltrer à nouveau ?
Par
exemple, il peut être difficile à un nouveau membre de bénéficier de secours
professionnels valables à cause d’opinions et de recommandations contradictoires
émises par d’autres alcooliques rétablis. De même que chacun possède le remède
miracle pour le lendemain de cuite ou un simple rhume, chaque personne que nous
connaissons a ses médecins préférés.
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