Nous
ne nions pas que des alcooliques aient connu plusieurs expériences malheureuses
attribuables à certains professionnels, hommes et femmes. Mais elles se
retrouvent plus souvent chez les non alcooliques, du fait qu’ils sont plus
nombreux. On n’a encore jamais rencontré un médecin, pasteur ou avocat
absolument parfait prémuni contre toute erreur. En tant et aussi longtemps que
les malades existeront, il est probable qu’il se glissera toujours des erreurs
dans le traitement de la maladie.
En
toute franchise, nous devons admettre que les personnes souffrant d’alcoolisme
ne sont pas les plus faciles à traiter. Il nous arrive de mentir ou de ne pas
suivre les recommandations. Une fois rétablis, nous reprochons au médecin de
n’avoir pas su réparer plus tôt les ravages que nous avons mis des semaines,
des mois ou des années à nous faire. Nous n’étions jamais très pressés de payer
nos comptes. Et maintes et maintes fois, nous nous sommes efforcés de saboter
les soins et les sages conseils des professionnels pour prouver qu’ils avaient
tort. C’étaient de fausses victoires puisqu’au bout de compte, nous devions en
subir les conséquences.
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