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ECHAPPER AU PIEGE DES « SI »
Les
problèmes émotifs avec les gens sont loin d’être les seuls facteurs extérieurs
menaçant dangereusement notre sobriété. Certains ont inconsciemment tendance à
l’assujettir à d’autres conditions.
Voici
comment s’exprime un membre des AA : « Nous, les ivrognes(*), sommes
amateurs du mot « SI ». Durant notre période active, nous étions
souvent aussi pleins de si que d’alcool. Bon nombre de nos rêveries s’amorçaient
sur un si seulement … Et nous
répétions sans cesse que nous ne serions pas devenus ivres si telle ou telle chose n’était pas arrivée ou que nous n’aurions
aucun problème d’alcool si seulement …
(*) Certains membres des AA s’identifient
comme des « ivrognes », peu importe leur durée d’abstinence. D’autres
préfèrent le mot « alcooliques ». Les deux se défendent très bien. « Ivrogne »
dit d’un ton enjoué, maintient notre ego à de justes proportions et nous
rappelle notre fragilité devant un verre. Le mot « alcoolique » est
également approprié, tout en ayant une portée plus conforme à l’idée
généralement répandue que l’alcoolisme est une maladie tout à fait respectable
et non une complaisance bienveillante.
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