Nous
trouvions toujours des explications (excuses ?) personnelles à notre
alcoolisme que nous ajoutions après le dernier si. Chacun se disait : je
ne boirais pas ainsi …
Si
ce n’était de ma femme (ou de mon mari, ou de mon amant) … si seulement j’avais
plus d’argent et moins de dette … si ce n’étaient de toux ces problèmes
familiaux … si je ne subissais pas tant de pression … si j’avais un meilleur
emploi ou un logis plus agréable … si les gens me comprenaient … si la
situation mondiale n’était pas si lamentable … si les humains étaient meilleurs,
plus prévenants, plus honnêtes … si les autres ne me faisaient pas toujours
boire … si ce n’était pas de la guerre (n’importe quelle guerre) … et ainsi de
suite.
Examinant
en rétrospective cette façon de penser et le comportement qui en résultait,
nous constatons maintenant que nous laissons presque toujours les circonstances
extérieures contrôler nos vies.
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