La
première expérience de ce genre a été tout à fait révélatrice pour plusieurs. A
notre grande surprise, nous avons découvert que (1) les autres personnes ne
boivent pas autant que nous le pensions, et que (2) rares sont celles qui nous
surveillent ou se préoccupent si nous buvons de l’alcool ou non. (Les
exceptions probables sont nos amis intimes ou nos parents qui se réjouissent de
nos efforts pour résister à l’alcool.)
Plusieurs
croyaient et se plaisaient à répéter que « tout le monde » buvait de
l’alcool, et nous pouvions soutenir que nous ne buvions pas beaucoup plus que
les autres buveurs de notre connaissance. Pour être francs, au rythme des
années et de notre alcoolisme, nous nous dissociions de plus en plus d’avec les
non buveurs pour en arriver à croire que « tout le monde », oui, tout
le monde que nous connaissons buvait.
Une
fois abstinents, lorsque nous observons « tout le monde », nous sommes surpris de constater que tous les gens ne boivent pas nécessairement et que
plusieurs boivent beaucoup moins que nous le supposions.
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