Est-ce que j’aurais voulu gagner le
jeu de la sobriété sans réaliser que, pour y parvenir, cela dépendrait
entièrement de mon désir de m’entraîner régulièrement à ces choses dans
lesquelles la sobriété mentale trouve son origine ?
Un certain mode de sobriété physique
était établi. Il n’y avait plus depuis longtemps un besoin urgent de boire ;
mais la sobriété mentale ? A partir de ce moment, j’ai pensé beaucoup
moins en termes de rechute physique, et de plus en plus en termes de rechute
mentale. J’ai perdu la crainte de « prendre une cuite » comme on
pourrait « prendre froid ».
A la place s’est développée la
certitude que si je restais mentalement sobre, je ne serais plus jamais sous
l’emprise physique de la boisson. Cela devint une conviction solide et ça l’est
resté depuis lors.
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