C’est pourquoi nous estimons si
important notre rôle de psychologues et de professionnels du milieu carcéral.
C’est à nous qu’il incombe de détecter de type de problème ; ensuite,
après avoir posé un diagnostic (à l’aide de l’histoire personnelle et familiale
du détenu et par une étude du profil du buveur à problèmes en fonction de ses
boissons préférées, des quantités ingérées, de la fréquence de consommation,
etc.), nous nous devons de mettre en place un processus de prise de conscience
des causes et des conséquences du phénomène de l’alcoolisme, qui va donner
accès à un traitement adéquat. C’est ainsi que nous aiderons le mieux
l’individu incarcéré pour cette circonstance précise afin qu’à sa sortie, rendu
conscient de son problème, il soit mieux préparé à l’affronter en situation de
liberté. Sans ce suivi, ce problème non détecté et non traité pourrait rester « anesthésié »
pendant des années jusqu’à ce que des circonstances propices le fassent
resurgir.
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