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mercredi 22 mai 2013

Best of Traductions

Chaque fois que je reçois une personne malade de l’alcoolisme, à l’hôpital ou en consultation, je lui explique en détail ce qui lui arrive. Souvent, cette personne me dévisage avec surprise : « Comment ? Je serais alcoolique ? » A plusieurs occasions, il m’est arrivé de revenir après des mois ou des années aux premières discussions que nous avons eues, pour constater que le malade ne pourrait pas se contrôler. Je sais qu’en ces moments-là, je trouverai toujours quelqu’un du groupe disposé à transmettre le message à cette personne, que nous pourrons rester à boire un café et parler de son cas, qu’on l’accompagnera au groupe où il sera accueilli et aidé.
Ils savent aussi que, lorsqu’arrive quelqu’un requérant une attention médicale, ils peuvent m’appeler. A l’occasion, quelqu’un aura besoin de médicaments, d’autres iront chez le psychiatre ; quelques-uns, les moins nombreux, devront être hospitalisés pour se désintoxiquer.
Mais je crois que ce qui nous fortifie, c’est la sensation de proximité mutuelle que nous avons ; je collabore avec eux et ils sont toujours disponibles pour m’aider lorsque je les appelle.

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