Dans les trois années qui ont suivi
cette acceptation, j’ai pu garder un boulot, élever mon fils de seize ans,
limiter mes séjours à l’hôpital à deux par an et j’ai pu aider les
maniaco-dépressifs ou d’autres alcooliques de bien des manières. J’ai pu
entreprendre plusieurs sortes de thérapie qui m’ont aidé. Cette affreuse culpabilité
de ne pas être une personne rétablie était oubliée.
Je suis vraiment alcoolique. Je remplis
toutes les conditions établies par le Dr Silkworth et Bill W. Je suis aussi un maniaco-dépressif
qui n’a pas été compris par ses amis. Mais je ne les blâme pas- je ne me comprends
pas moi-même. Il y a trois semaines, j’ai déployé toutes mes énergies à remplir
mes factures et aujourd’hui j’écris ce témoignage dans un drugstore ouvert 24 h
sur 24.
Il y a cependant une chose que je
comprends : à ma première réunion, les AA m’avaient promis que les choses
iraient mieux si je ne buvais plus. C’est vrai !
Peter B., Beverton, Oregon.
If I don’t live the best I can today, when then ?
Si
je ne vis pas du mieux que je peux aujourd’hui, quand le ferai-je?
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