Tout cela me paraît clair : AA
doit rester fidèle à sa mission spécifique et les autres Mouvements doivent
rechercher des moyens efficaces de traitement des autres dépendances. Mais la
question la plus épineuse demeure sans réponse : comment soigner un
alcoolique également dépendant des drogues et des médicaments ? Nous
débattons de cette question dans nos centres de traitement par la méthadone.
Environ dix pour cent des héroïnomanes
qui fréquentent ces unités de traitement sont également des alcooliques la
méthadone permet de stopper l’usage de l’héroïne mais ne résout rien quant à l’alcoolisme
paradoxalement certains groupes AA considèrent ces individus indignes d’être
aidés parce qu’ils prennent une drogue. De leur point de vue, le prix à payer
pour recevoir l’aide de AA est l’arrêt de la méthadone, ce qui signifie une
rechute probable vers l’héroïne
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