Je réalisai alors que ma scolarité
était bien loin et que mes années de pratique avaient enterré à peu près toutes
mes connaissances de base, je devais décidément recommencer à la base et ça me
plut. Les cours furent les stimulants intellectuels dont j’avais besoin pour
surmonter ma remise en question. Mon cerveau, longtemps inactif, commençait
lentement, et avec beaucoup de peine, à se remettre au travail. Il y a trois
ans de cela. Depuis lors, je me suis mis à l’étude de choses excitantes mais en
gardant toujours à l’esprit la question : « cela va-t-il m’aider à
être plus utile en AA ? »
Je suis sûr que, un jour ou l’autre,
dans notre processus de croissance, vient le moment où nous pensons au temps
perdu. Nous réalisons que le temps passe et où en sommes-nous ? Ce n’est
pas que AA ne nous suffise pas, mais penser en AA réveille des ambitions
longtemps assoupies et nous nous sentons frustrés parce que nous pensons qu’il
est trop tard pour y changer quoi que ce soit. Ce n’est pas le cas !
Prenez l’exemple de grand-mère Loïs.
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