J’entraînais mon corps et, petit à
petit, l’esprit s’est mis à suivre. Au fil des jours, j’ai appris à entendre et
à croire en une Puissance supérieure à moi-même : le groupe AA et
l’expérience collective. Un jour à la fois, mon désespoir alcoolique cédait la
place aux premières lueurs d’espoir.
Ma capacité d’écoute s’améliorant,
une chose finit par attirer mon attention chez les plus anciens dont la
sobriété me fascinait : ils travaillaient leur programme de rétablissement
et entretenaient une relation avec une certaine forme de Dieu.
J’enregistrai le conseil de ma
marraine de ne pas compliquer les choses et je pris le pli de dire s’il
vous plaît le matin et merci le
soir. Entre-temps, avec ou sans Dieu, AA m’aidait à rester abstinent un jour à
la fois.
Puis, vers la fin de ma première
année d’abstinence, un soir vint où je me mis à sentir la présence d’un Dieu
qui m’était propre. C’était la première fois que je m’apercevais que cette
Puissance pouvait m’aider en dehors des réunions.
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