Ce soir-là
finalement en paix avec moi-même pour la première fois depuis des années, j’ai
dormi toute la nuit pour me réveiller au matin sans la crainte et la terreur d’une
autre journée à vivre. Poursuivant ma prière de la veille, j’ai dit : « Je
vais perdre mon emploi. Mais mon Dieu, fais que Toi et moi nous agissions
ensemble à partir de maintenant. »
Mêmes si
certaines journées ne m’ont apporté qu’un minimum de sérénité difficile,
vingt-six ans plus tard je connais encore cette paix intérieure qui vient du
pardon à soi-même et de l’acceptation de la volonté de Dieu. Chaque matin, il y
a de la foi dans la sobriété, cette sobriété qui n’est pas seulement l’abstinence
d’alcool mais le rétablissement progressif dans tous les domaines de ma vie.
Avec mon
amie des AA, maintenant ma femme depuis vingt-cinq ans, j’ai renoué avec ma
famille. Nous connaissons une vie plaisante et heureuse dans laquelle ma sœur et
toute ma famille partagent des liens plus forts d’une affection renouvelée. Depuis
ce fameux jour, je fais confiance et on me fait confiance.
Edmonton, Alberta
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