Un matin
je me suis réveillée et j’ai pris la décision de rester au lit toute la
journée. De cette façon, je ne pourrais pas boire d’alcool. J’ai maintenu ma
décision, et lorsque je me suis levée à 18 heures, je me sentais en sécurité
puisque les magasins où l’on vendant de l’alcool étaient fermés à cette
heure-là. Durant la nuit, j’ai été désespérément malade. J’aurais dû aller à l’hôpital.
Vers dix-neuf heures, j’ai commencé à téléphoner à tous ceux à qui je pouvais
penser, dans le Mouvement ou à l’extérieur, mais personne ne pouvait ou ne
voulait venir à mon aide. Dans un dernier effort, j’ai téléphoné à un aveugle
avec qui j’avais travaillé et cuisiné pendant plusieurs années et je lui ai
demandé si je pouvais prendre un taxi pour me rendre à son appartement. Je lui
ai dit que j’allais mourir et que j’avais peur.
Il m’é
répondu : « Meurs et va au diable ! Je ne veux pas te voir ici »
(Plus tard il m’a confié qu’il aurait voulu se couper la langue et qu’il avait
pensé me rappeler. Dieu merci, il ne l’a pas fait !)
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