Mon parrain
m’a répondu : « Je crois que cette première prière était excellente
de la part d’une athée. De plus, elle n’est pas restée sans réponse. » C’était
vrai.
Alors
que j’étais davantage dans un état de rigidité cadavérique que celui d’un
lendemain de cuite, on m’a traînée à ma première réunion des AA, à quatre-vingt
kilomètres de ma résidence. En route nous nous sommes arrêtés chez un membre et
j’ai aperçu pour la première fois la Prière de la Sérénité sur une plaque murale.
Ce fut un choc ! Je me suis dit : « Comme d’habitude, je me suis
encore mis les pieds dans le plat avec mon alcool. J’espère pour l’amour du
ciel, que cette prière n’est pas reliée aux AA ! » Pendant tout l’après-midi
j’ai évité de la regarder.
J’étais
loin de penser que vingt-quatre heures plus tard, la Prière de la Sérénité
deviendrait ma compagne, mon espoir et mon salut pendant les cinq jours et les
cinq nuits horribles qui ont suivi.
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