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dimanche 19 janvier 2014

Nous en sommes venus à croire, p 50/51

J’ai compris que cette action devait être accompagnée de patience, qu’en temps et lieu, par exemple, je dormirai sans l’effet sédatif de l’alcool. Chaque soir, après les réunions des AA, je m’entourais de livres, de revues, de boissons gazeuses ; je m’assoyais devant le téléviseur prêt à rester éveillée toute la nuit. D’après les conseils reçus c’était là mon action. J’étais prête à attendre le sommeil. Je n’ai pas eu à attendre bien longtemps. Je me rappelle être tombée endormie dans un fauteuil devant l’appareil de télévision pour la première fois à ce que je me souvienne, et j’en suis venue à croire un peu plus.

J’ai entendu dire que nous ne pouvons pas conserver ce que nous avons acquis si nous ne le donnons pas aux autres. Alors, j’ai rencontré une femme, un peu plus nouvelle que moi, et j’ai partagé avec elle ce que vous aviez partagé avec moi. En y réfléchissant je doute d’avoir aidé cette femme mais chose certaine, je me suis aidée moi-même d’une façon remarquable. Je suis restée abstinente jour après jour, en partageant avec elle mon expérience, ma force et mon espoir, et en mettant en action le programme des AA, tout en respectant le rythme de cette autre personne et en ne lui imposant pas ma façon d’agir. Mon action était basée sur la patience, même si à l’époque, je ne parlais pas de patience ; ce mot ne faisait pas encore partie de mon vocabulaire émotif.

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