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jeudi 30 septembre 2010

Réflexions quotidiennes

Le cercle et le triangle

Le cercle représente le monde des A.A. et le triangle symbolise notre triple héritage : Rétablissement Unité, Service. C’est à l’intérieur de ce nouvel univers des A.A. que nous avons trouvé la libération de notre obsession fatidique.
Le Mouvement des A.A. devient adulte p. 171

Tôt après mon entrée dans le mouvement, j’ai œuvré dans les services et j’ai trouvé très approprié l’explication du logo de notre association. Il y a d’abord le cercle d’amour et de service, et à l’intérieur le triangle aux trois côtés égaux ; la base représente le rétablissement et les Douze Etapes ; les deux autres côtés symbolisent l’unité et le service. En progressant dans le mouvement, je me suis vite identifié à ce symbole. Je suis le cercle, et les trois côtés du triangle représentent trois aspects de ma personnalité : le physique, l’équilibre émotif, et la spiritualité, cette dernière formant la base du triangle. Ensemble, ces trois aspects de ma personnalité se traduisent par une vie sobre et heureuse.

mercredi 29 septembre 2010

Réflexions quotidiennes

Exactement pareils

Le contact fréquent avec les nouveaux et les autres, c’est ce qui illumine notre vie.
Les Alcooliques Anonymes p. 82

Un homme est arrivé soûl à la réunion, a interrompu le conférencier, a enlevé sa chemise, s’est rendu à la cafetière et en est revenu en titubant, a demandé la parole, a finalement traité d’un nom grossier le secrétaire du groupe et s’en est allé. Je suis content qu’il soit venu car il m’a rappelé une fois de plus ce que j’ai été, ce que je suis toujours et ce que je pourrais être encore. Je n’ai pas besoin d’être ivre pour désirer être une exception et le centre d’attraction. J’ai souvent cru qu’on me traitait mal et j’ai réagi en me montrant grossier quand, en fait, on me traitait simplement comme un être humain parmi d’autres. Plus cet homme essayait de se distinguer, plus je me rendais compte que nous étions pareils, lui et moi.

mardi 28 septembre 2010

Réflexions quotidiennes

L’amour sans restriction

L’expérience démontre que rien n’immunise mieux contre l’alcool que de travailler auprès d’autres alcooliques.
Les Alcooliques Anonymes p. 82

Le parrainage me réservait deux surprises. Premièrement, les personnes que j’aidais m’aimaient. Ce que j’avais pris pour de la gratitude ressemblait plutôt à de l’amour. Ces personnes souhaitaient mon bonheur, ma croissance et le maintien de ma sobriété. Le fait de connaître leurs sentiments à mon égard m’a empêché de boire plus d’une fois. Deuxièmement je me suis aperçu que j’étais capable d’aimer les autres de manière responsable, avec respect et avec le souci réel de les voir progresser. Auparavant, je croyais que ma capacité de me préoccuper sincèrement du bien-être d’autrui s’était atrophiée faute d’être utilisée assez souvent. Découvrir que je suis capable d’un amour désintéressé et confiant constitue l’un des plus grands cadeaux que j’ai reçus du mouvement. La reconnaissance pour ce cadeau m’a souvent gardé sobre.

lundi 27 septembre 2010

Réflexions quotidiennes

Sans réserve

Quand il déborde de gratitude, notre cœur bat sûrement pour un amour altruiste …Point de vue de Bill p. 37

S’il arrive que mes succès au service des autres me montent à la tête, je dois réfléchir à ce qui provoque ma pédanterie. Les choses qui m’ont été données dans la joie et dans l’amour doivent être transmises sans réserve et sans condition. En grandissant, je me rends compte que, peu importe combien je donne avec amour, il m’est donné beaucoup plus en esprit.

dimanche 26 septembre 2010

Réflexions quotidiennes

Nos enfants

L’alcoolique aura peut-être du mal à rétablir des relations amicales avec ses enfants … Mails ils comprendront à la longue que leur père est un homme nouveau et, à leur façon, ils le lui laisseront savoir … A partir de ce moment-là, le progrès sera rapide. Ces retrouvailles donnent souvent de merveilleux résultats.
Les Alcooliques Anonymes p. 124

En progressant vers la sobriété, j’ai reçu un cadeau qui ne s’achète pas. J’ai reçu une carte de mon fils au collège, qui disait : « Papa, tu ne peux t’imaginer comme je suis content que tout aille bien. Joyeux anniversaire ! Je t’aime ! » Il m’avait déjà dit qu’il m’aimait, auparavant. C’était pendant les Fêtes, l’année précédente ; il m’avait dit, en pleurant : « Papa, je t’aime ! Ne vois-tu pas ce que tu es en train de te faire à toi-même ? » Je ne le voyais pas. Etranglé par l’émotion, j’avais pleuré, alors. Cette fois-ci, en recevant cette carte, j’ai versé des larmes de joie, plutôt que de désespoir.

samedi 25 septembre 2010

Réflexions quotidiennes

L’important d’abord

Certains d’entre nous ont dû encaisser de rudes coups avant de comprendre ceci : avec ou sans emploi, avec ou sans conjoint, nous ne cessons tout simplement pas de boire tant que nous faisons passer notre dépendance des autres avant notre dépendance envers Dieu.
Les Alcooliques anonymes p. 90

Avant mon arrivée chez les A.A., j’avais toujours une excuse pour boire : « Elle a dit… », « Il a dit … », « J’ai été mis à la porte, hier … », « J’ai obtenu un emploi merveilleux, aujourd’hui … ». Ma vie n’irait bien dans aucun domaine si je me remettais à boire. Depuis que je suis abstinent, elle s’améliore de jour en jour. Je dois constamment me rappeler de ne pas boire, de faire confiance à Dieu, de demeurer actif dans le mouvement. Aujourd’hui, est-ce que je mets quoi que ce soit au-dessus de la sobriété, et Dieu ou des A.A. ?

vendredi 24 septembre 2010

Réflexions quotidiennes

Vigilance

Ainsi l’énoncé : Alcoolique un jour, alcoolique toujours se vérifie-t-il constamment. Lorsque, après une période d’abstinence, nous retouchons à l’alcool, nous retombons dans le même mauvais état qu’auparavant. Si nous voulons renoncer à boire, nous devons le faire sans aucune réserve, sans caresser l’espoir subtil d’être un jour immunisé contre l’alcool.Les Alcooliques Anonymes p. 31

Aujourd’hui je suis alcoolique. Demain, je le serai encore. Je ne dois jamais oublier ce que je suis. L’alcool me tuera sûrement si je néglige de reconnaître et d’accepter ma maladie, jour après jour. Il ne s’agit pas d’un jeu où une perte n’est qu’un échec temporaire. Il s’agit d’une maladie – ma maladie – pour laquelle il n’existe aucun remède, si ce n’est l’acceptation quotidienne et la vigilance.