Carl Jung, l’un des trois fondateurs de la psychologie moderne de l’inconscient, avait une conviction profonde au sujet du grand dilemme du monde actuel. Il pensait que toute personne qui atteint la quarantaine sans parvenir à comprendre qui elle est, où elle est et où elle va ne peut éviter de devenir plus ou moins névrotique. Cela est vrai, que ses pulsion sexuelles de jeunesse, sa soif de sécurité matérielle ou son désir d’occuper une place dans la société aient été satisfaits ou non. Quand ce bon docteur dit « névrotique », il pourrait tout aussi bien dire « paralysé par la peur ».
Voilà précisément pourquoi, chez les AA, nous accordons tant d’importance à la nécessité de croire en une puissance supérieure, que nous définissons à notre manière. Nous devons apprendre à vivre dans un univers spirituel de grâce qui représente certainement une nouvelle dimension pour la plupart d’entre nous. Nous découvrons avec surprise que la recherche de ce royaume n’est pas si difficile. Nous commençons d’habitude à y entrer consciemment dès que nous avouons sincèrement notre impuissance à continuer seul et que nous faisons appel à un Dieu, quel qu’il soit ou puisse être. Il en résulte le don de la foi et le sentiment qu’il existe une puissance supérieure. La foi grandit, et aussi la sécurité intérieure. La grande peur sous-jacente du néant commence à se résorber. C’est pourquoi les AA croient que le principal antidote contre la peur est le réveil spirituel.
samedi 12 décembre 2009
La question de la PEUR - 5
à 08:38
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire