Avoir
besoin d’aide n’est pas une marque de faiblesse et il ne faut pas en avoir
honte. Se priver « par fierté » du soutien précieux d’un
professionnel dénote un orgueil mal placé. Il n’y a là que pure vanité e plus d’un
obstacle au rétablissement. Plus on acquiert de maturité, plus on recherche le
maximum de conseils et de secours.
En
étudiant les « histoires de cas » chez des alcooliques rétablis, il
devient évident que nous avons tous profité, à un moment donné, des services
spécialisés de psychiatres et autres médecins, de conseillers, de travailleurs
sociaux, d’avocats, de membres du clergé ou d’autres professions. Le livre de
base des AA, les Alcooliques anonymes, recommande spécifiquement de recourir à
ce genre d’aide (page 82). Fort heureusement nous n’avons relevé aucun conflit
entre la philosophie des AA et les sages conseils d’un professionnel compétent
en matière d’alcoolisme.
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