Il
y a une exception. De temps à autre, un gros buveur nous harcèlera au sujet de
notre abstinence. De prime abord, il faut considérer cette attitude comme très
déplacée. Les gens civilisés et bien élevés ne font tout simplement pas tant
d’histoires sur ce que les autres peuvent boire ou manger ou ne pas boire ou
manger, à moins n’est-ce pas qu’ils cultivent certaines idées fixes. Il nous
paraît étrange qu’on veuille ainsi forcer à boire celui qui n’en a pas
envie ; et pourquoi souhaiterait-on voir boire à nouveau une personne qui
a cessé à cause d’un problème d’alcool.
Nous
apprenons à nous tenir à distance de ces gens. Si vraiment ils sont eux-mêmes
aux prises avec leur obsession, nous leur souhaitons bonne chance. Mais nous
n’avons pas à justifier notre comportement, ni à eux ni à personne d’autre.
Nous ne discutons pas non plus avec eux ni n’essayons de les faire changer d’avis.
Là encore notre attitude est : « Vivre et laisser vivre ».
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