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samedi 25 août 2012

VIVRE SANS ALCOOL

Notre attitude envers l’alcool peut avoir été simplement un automatisme, un genre de conformisme inconscient à l’opinion générale. Pour la majorité des gens, l’alcool fait partie intégrante de la vie sociale, comme passe-temps inoffensif et agréable entre amis à certaines occasions et à certains endroits spécifiques. Pour d’autres, l’alcool accompagne obligatoirement un bon repas. Mais, aujourd’hui, nous nous demandons : est-ce vraiment impossible sans alcool, de jouir des plaisirs de l’amitié et de la bonne chère ? Notre propre façon de boire a-t-elle été un atout pour nos relations sociales ? Notre goût de la fine cuisine en a-t-il été amélioré ?
La notion d’ivresse produit des réactions encore plus fortes, favorables ou non. S’enivrer est considéré, soit comme une partie de plaisir, soit comme une déchéance. L’idée même de s’enivrer répugne à bien des gens pour différentes raisons. Quant à nous, nous recherchions cet état, non seulement parce que les gens s’attendaient à nous voir ivres et que nous en aimions la sensation, mais aussi parce que les vedettes l’avaient glorifié. Certains sont intolérants envers ceux qui ne s’enivrent jamais ; d’autres méprisent ceux qui s’enivrent trop. Jusqu’ici, les découvertes médicales contemporaines ont exercé bien peu d’influence sur ces attitudes.

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