Notre
attitude envers l’alcool peut avoir été simplement un automatisme, un genre de
conformisme inconscient à l’opinion générale. Pour la majorité des gens,
l’alcool fait partie intégrante de la vie sociale, comme passe-temps inoffensif
et agréable entre amis à certaines occasions et à certains endroits spécifiques.
Pour d’autres, l’alcool accompagne obligatoirement un bon repas. Mais,
aujourd’hui, nous nous demandons : est-ce
vraiment impossible sans alcool, de jouir des plaisirs de l’amitié et de la
bonne chère ? Notre propre façon de boire a-t-elle été un atout pour nos
relations sociales ? Notre goût de la fine cuisine en a-t-il été
amélioré ?
La
notion d’ivresse produit des réactions encore plus fortes, favorables ou non.
S’enivrer est considéré, soit comme une partie de plaisir, soit comme une
déchéance. L’idée même de s’enivrer répugne à bien des gens pour différentes
raisons. Quant à nous, nous recherchions cet état, non seulement parce que les
gens s’attendaient à nous voir ivres et que nous en aimions la sensation, mais
aussi parce que les vedettes l’avaient glorifié. Certains sont intolérants
envers ceux qui ne s’enivrent jamais ; d’autres méprisent ceux qui s’enivrent
trop. Jusqu’ici, les découvertes médicales
contemporaines ont exercé bien peu d’influence sur ces attitudes.
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