Lorsque
nous avons entendu pour la première fois le mot « alcoolique », nous
l’avons associé exclusivement à ces hommes âgés, déguenillés, tremblotants et
répugnants, que nous avons vus mendiants ou ivres morts dans les quartiers mal
famés. Les gens bien informés savent aujourd’hui que ces notions sont absurdes.
Néanmoins,
lors de nos premiers efforts vers l’abstinence, ces notions dépassées et
sordides n’étaient pas tout à fait dissipées de notre esprit. Elles nous
embrouillaient, rendant la vérité difficile à percevoir. Mais nous en sommes
venus à accepter de croire qu’il était possible que certaines de ces idées
pouvaient être un tant soit peu erronées, ou du moins, qu’elles ne reflétaient
plus exactement notre expérience personnelle.
Lorsque
nous avons consenti à regarder en face notre expérience et à écouter l’opinion
des autres, nous avons eu accès à un vaste éventail d’informations que nous n’avions
jamais considérées attentivement jusque-là.
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