Je voulais qu’on me dise que, ni
physiquement ni mentalement, je n’étais différent de quelqu’un d’autre. Je
voulais croire que tout se passerait bien si je buvais un verre, même si mon
expérience me disait le contraire. Alors, j’ai décidé de partager une bouteille
de vin avec elle. Deux heures et trois bouteilles de vin plus tard, je m’étais
retrouvé seul dans un autre bar, complètement paumé, me creusant pour savoir
comment j’en étais arrivé là. Mon excuse était que je croyais que d’une manière
ou d’une autre, AA arrangerait tout et que je souffrirais plus si je me
remettais à boire.
Ce devait être ma dernière cuite.
C’est ce jour-là que j’ai compris mon impuissance devant l’alcool.
« On » m’avait envoyé là à l’endroit et à l’heure qu’il fallait pour
que je comprenne enfin. Chacun de ces verres de vin m’apprenait la vraie
signification de mon état alcoolique. Ce jour-là, il était écrit que je devais
boire pour atteindre l’abstinence.
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