Au début de mon abstinence, un « ancien »
attira mon attention sur ces subtilités de langage. Il critiqua ces petites
phrases avec tant d’insistance, que bien que je n’aie pas compris à l’époque ce
qu’il voulait dire, j’ai souvent repensé à ses paroles. Depuis lors d’ailleurs,
j’ai prêté l’oreille et les ai souvent entendues au cours des réunions.
Ce qui, au départ, semblait une
constatation banale devint plus clair pour moi après un examen approfondi. La première
chose qui m’a frappé est que je n’ai jamais entendu un « ancien »
utiliser ces phrases.
Aujourd’hui, je pense que c’est
justement la raison pour laquelle ils sont anciens, c’est qu’ils n’ont jamais
mis de condition à leur abstinence. Je pense que tout le monde sera d’accord
sur un point : on ne rechute pas pour une journée mal vécue. Mais si cette
journée devient une semaine, un mois ou même des années, est-ce que la boisson
n’apparaîtra pas alors comme un remède ?
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire