Me sentant capable de le faire, je
les ai rejoints la semaine suivante. Le travail était aussi facile qu’il y
paraissait si ce n’est que les cendriers, par des fentes dans la base,
laissaient goutter une mixture à base de café. Les membres avaient l’habitude d’éteindre
leurs mégots avec du café.
Le nettoyage terminé, l’ensemble des
amis qui avaient aidé entourait la poubelle pendant qu’on fermait le sac. Quelqu’un
a signalé qu’on allait boire un café et m’a demandé si je voulais les
accompagner. J’ai répondu : « Non merci, pas ce soir », essayant
de donner l’impression qu’autre chose, qu’un appartement vide m’attendant
dehors. Sur le chemin du retour j’ai jeté un coup d’œil sur les bistrots encore
ouverts.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire