La semaine d’après quand ils me l’ont
proposé, je les ai accompagnés. Les semaines qui ont suivi, j’ai retrouvé les
mêmes personnes qui nettoyaient après la réunion. Ils me saluaient et moi
aussi. L’un d’eux m’a aidé à lui demander de me parrainer.
Par après, nous étions assis côte à
côte, chacun avec son cendrier. Mon parrain était devenu abstinent à la Bowery
(quartier des ivrognes de New York). Il fumait des cigarettes sans filtre et avec une telle
avidité qu’il n’en laissait qu’un mégot minuscule. A la fin de la soirée, on
aurait dit qu’un ouvrage de dentelle tapissait le fond de son cendrier.
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