Voilà quatorze ans que je n’ai plus
touché un verre et la nature humaine tend à oublier le mauvais côté des choses
et leurs désagréments. Je ne pourrai cependant jamais me permettre d’oublier
complètement comment c’était quand je buvais : la tension constante, la
peur et la dépression, l’anxiété et la solitude, que seul l’alcoolique peut connaître.
Bill W. le résume très bien : « … Presque toutes les expériences
spirituelles possèdent un dénominateur commun : la douleur, la souffrance,
la calamité. Un désespoir complet et un abattement profond sont presque
toujours requis pour rendre le sujet plus réceptif. Soudain, je saisis le sens
caché de toutes ces formules. L’abattement complet : c’était la clé. C’était
bien ce qui m’était arrivé ; » (le Mouvement des Alcooliques Anonymes
devient adulte, p. 78)
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