Néanmoins si quelqu’un pouvait nous
donner une information quelconque sur un programme alternatif qui théoriquement
permettrait de continuer à boire, je me sentirais mal à l’aise à l’idée de le
suggérer.il se peut que notre démarche soit interprétée comme un appel à tous
les alcooliques, mais ils ne sont pas obligés de nous croire. Il se peut aussi
que nous les ayons ennuyés ou offensés, mais ils sont toujours libres de
rejeter ce que nous avons à dire et de se précipiter à nouveau dans les bistrots.
La faute la plus grave serait à mon sens, que nous soyons incapables de
convaincre les vrais alcooliques qu’ils ont réellement un problème ou, au contraire,
que nous nous livrions à une propagande de notre programme à des gens qui sont
à même de bien gérer leur boisson
Mais supposons que nous ayons inconsciemment
convaincu certaines personnes de rester abstinentes, un jour à la fois, alors
qu’ils pourraient sans problème majeur consommer une quantité limitée d’alcool
est-ce que nous leur portons préjudice de quelque manière que ce soit ? (L’article
incriminé insistait sur le fait que l’abstinence totale était un remède extrême
qui ne devrait être appliqué qu’à des cas très graves !)
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