AA Informationen : janvier 1990
DIEU,
TEL QUE JE LE CONCOIS
Durant mon enfance, j’ai reçu une
éducation religieuse rigoureuse. Pour moi, Dieu était le juge et le vengeur de
l’ancien Testament, le comptable qui enregistrait soigneusement toutes les
fautes, et qui tôt ou tard me demanderait d’en rendre compte. Tous les
évènements douloureux de ma vie (par exemple, le temps où je fus prisonnier de
guerre) étaient des châtiments que je recevais pour des actions antérieures
dont souvent je n’avais même pas conscience.
A cause de cette attitude à l’égard
des moments difficiles de ma vie, je n’avais aucun accès à un Dieu de
miséricorde et d’amour. C’est la raison pour laquelle j’étais incapable de
confier ma vie et ma volonté aux soins de Dieu. Au contraire, je devais être « bon »,
obtenir des résultats afin d’exister face à lui, ce qui m’a conduit au
perfectionnisme. Je plaçais toujours plus haut les limites de mes exigences et
le seul résultat, en dépit de tous mes efforts pour l’atteindre, fut que mes
échecs me firent tomber dans un état dépressif.
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