Nous avons
décidé de nous asseoir tous les trois sur un banc dans le corridor, laissant le
prêtre seul au chevet du malade. Sans nous consulter, nous nous sommes inclinés
et avons commencé à prier – la mère supérieure, la religieuse et moi – un ministre
presbytérien.
Il m’est
absolument impossible de dire combien de temps nous avons passé là. Je sais que
le prêtre est reparti pour vaquer à ses autres obligations. Un bruit en
provenance de la chambre nous a subitement rappelés à la réalité. Levant les
yeux, nous avons aperçu le patient assis au bord de son lit !
« Très
bien Dieu, disait-il, je ne veux plus jamais jouer le quart-arrière. Dis-moi ce
que tu veux que je fasse, et je le ferai ! »
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