J’avais
quatre bons parrains. L’un d’eux était mon conseiller spirituel mais il ne
m’était pas très sympathique. Chaque fois qu’il prenait la parole en public, il
parlait de Dieu, tel qu’il LE concevait. Même si je détestais ses propos et
l’écoutais à contrecoeur, un jour, il a touché une de mes cordes sensibles. Il
a dit : « Quand vous avez épuisé toutes vos ressources, famille,
amis, médecins et pasteurs, il en existe encore une autre : c’est la
source qui ne tarit jamais, qui est toujours disponible et désireuse de
secourir. »
Ces mots
me sont revenus à la mémoire dans une chambre d’hôtel après une beuverie de
trois semaines. J’ai compris de façon intense à quel point je ruinais ma vie,
devenue une véritable catastrophe. Mon second mariage avait échoué et les
enfants en souffraient. Ce matin-là, j’ai eu le courage d’être honnête. Je
savais que j’avais failli en tant que père, mari et fils. J’avais échoué à
l’école et dans les forces armées, et j’avais successivement perdu tous les
emplois et tous les commerces que j’avais eus.
Ni la religion, ni la médecine, ni les AA n’avaient réussi à m’aider. Je
me sentais complètement vaincu. Alors je me suis rappelé certaines phrases de mon
parrain : « Quand tout a échoué, saisis une corde et ne la lâche pas.
Demande à Dieu la force de demeurer abstinent d’alcool durant une
journée. »
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