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jeudi 9 janvier 2014

Nous en sommes venus à croire, p 43/44

J’avais quatre bons parrains. L’un d’eux était mon conseiller spirituel mais il ne m’était pas très sympathique. Chaque fois qu’il prenait la parole en public, il parlait de Dieu, tel qu’il LE concevait. Même si je détestais ses propos et l’écoutais à contrecoeur, un jour, il a touché une de mes cordes sensibles. Il a dit : « Quand vous avez épuisé toutes vos ressources, famille, amis, médecins et pasteurs, il en existe encore une autre : c’est la source qui ne tarit jamais, qui est toujours disponible et désireuse de secourir. »

Ces mots me sont revenus à la mémoire dans une chambre d’hôtel après une beuverie de trois semaines. J’ai compris de façon intense à quel point je ruinais ma vie, devenue une véritable catastrophe. Mon second mariage avait échoué et les enfants en souffraient. Ce matin-là, j’ai eu le courage d’être honnête. Je savais que j’avais failli en tant que père, mari et fils. J’avais échoué à l’école et dans les forces armées, et j’avais successivement perdu tous les emplois et tous les commerces que j’avais eus.  Ni la religion, ni la médecine, ni les AA n’avaient réussi à m’aider. Je me sentais complètement vaincu. Alors je me suis rappelé certaines phrases de mon parrain : « Quand tout a échoué, saisis une corde et ne la lâche pas. Demande à Dieu la force de demeurer abstinent d’alcool durant une journée. »

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