Cependant,
mon progrès spirituel s’est enrichi des expériences des autres. On m’a expliqué
que j’étais libre de choisir un Dieu que je pouvais comprendre. Au début,
j’avais l’impression de commettre un péché en essayant de changer Dieu, mais
j’ai vite compris que Dieu est immuable et que les seuls changements à
effectuer devaient se faire dans mon esprit malade. J’ai appris que si on lit
jusqu’au bout le passage de la Bible précité, on s’aperçoit que Dieu promettait
aussi d’être « miséricordieux envers ceux qui aimaient et suivaient Ses
commandements ».
C’était à
moi de choisir si je voulais appartenir au groupe des condamnés ou à celui des
bénéficiaires de la miséricorde et de la compassion de Dieu. À ce moment-là, je
n’avais pas ce qu’il fallait pour me rétablir. Au lieu de capituler totalement,
je m’étais imposé des règles rigides. Je n’ai pas demandé à Dieu de m’aider et
de me guider ; j’ai plutôt essayé de suivre les règles que je m’étais imposé et
j’ai échoué. C’est alors que j’ai demandé pardon à Dieu, Lui promettant de
mieux faire à l’avenir. Mon parrain m’a dit que pour obtenir l’aide d’une
Puissance supérieure, nous devons la Lui demander avec sincérité et humilité.
Aucun être humain, si bon et si sage soit-il, ne peut déposer la semence de
Dieu en nous. Seul Dieu peut le faire. Mon problème consistait à découvrir en
moi le bon grain qui poussait parmi les ronces. N’est-il pas vrai qu’il existe
du bon dans chaque personne ?
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