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samedi 12 avril 2014

Littérature - Nous en sommes venus à croire - p. 98

Oui, Dieu me parlait par ma conscience. Naturellement, quand je buvais tellement d’alcool que je risquais de provoquer une disette de ce précieux liquide, il n’était pas question de Puissance supérieure et ma conscience n’avait pas voix au chapitre. Lorsque j’en suis venu à croire, ma conscience s’est imposée à nouveau et maintenant, (guidé par elle) je m’efforce de réparer mes fautes passées, comme il est suggéré dans la Neuvième Étape.


La raison (ou le bon sens, si vous préférez) est aussi un moyen de connaître la volonté de Dieu, mais je préfère me fier à ma conscience. Quand je buvais, ma raison me disait que je risquais ma santé, mon emploi, mon compte en banque et beaucoup d’autres choses. Où ce raisonnement humain m’a-t-il conduit ? À deux bouts de papier : l’un de mon patron, disant qu’il pouvait très bien se dispenser de mes services ; l’autre de mon gérant de banque, pour me rappeler que même s’il avait beaucoup d’argent, il pensait que j’en avais déjà eu plus que ma part. Ma « raison » m’avait conduit à la déchéance physique et mentale complète, puis à un séjour dans un établissement psychiatrique. La sagesse humaine avait failli à la tâche ; il me fallait une sagesse plus grande – beaucoup plus grande – que la mienne. C’est cette Puissance supérieure que j’ai trouvée dans ma conscience.

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