Oui, Dieu me parlait par ma
conscience. Naturellement, quand je buvais tellement d’alcool que je risquais
de provoquer une disette de ce précieux liquide, il n’était pas question de
Puissance supérieure et ma conscience n’avait pas voix au chapitre. Lorsque j’en
suis venu à croire, ma conscience s’est imposée à nouveau et maintenant, (guidé
par elle) je m’efforce de réparer mes fautes passées, comme il est suggéré dans
la Neuvième Étape.
La raison (ou le bon sens, si
vous préférez) est aussi un moyen de connaître la volonté de Dieu, mais je
préfère me fier à ma conscience. Quand je buvais, ma raison me disait que je
risquais ma santé, mon emploi, mon compte en banque et beaucoup d’autres choses.
Où ce raisonnement humain m’a-t-il conduit ? À deux bouts de papier : l’un
de mon patron, disant qu’il pouvait très bien se dispenser de mes services ; l’autre
de mon gérant de banque, pour me rappeler que même s’il avait beaucoup d’argent,
il pensait que j’en avais déjà eu plus que ma part. Ma « raison » m’avait
conduit à la déchéance physique et mentale complète, puis à un séjour dans un
établissement psychiatrique. La sagesse humaine avait failli à la tâche ; il me
fallait une sagesse plus grande – beaucoup plus grande – que la mienne. C’est
cette Puissance supérieure que j’ai trouvée dans ma conscience.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire