Même si la Quatrième Étape ne mentionne pas la Puissance
supérieure, le mot « moral » évoquait en moi le mot péché, c’est-à-dire
une offense à Dieu. L’inventaire a donc été pour moi une occasion d’essayer de
décrire honnêtement mon caractère ; du côté passif j’ai inscrit les tendances
susceptibles de blesser le prochain. En essayant de m’ouvrir aux autres plutôt
que de me renfermer sur moi-même, j’espérais que ce contact avec mon prochain
adoucirait les angles trop rigides de ma personnalité – les Sixième et Septième
Étapes.
Je ne suis pas certain d’avoir mis consciemment les Étapes
en pratique, mais chose certaine, elles me transformaient. Vers ma quatrième
année de sobriété, je me suis rendu compte, grâce à un incident banal, que ma
vieille faiblesse, la timidité, avait disparu. « Je me sens chez moi dans
le monde, » me suis-je surpris à penser.
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