Accueil AA France AA Belgique AA Québec AA Suisse romande

mercredi 7 juillet 2010

Réflexions quotidiennes

… et s’en libérer

… en particulier la peur qui nous faisait craindre de perdre un bien déjà acquis ou celle de ne pas obtenir ce que nous demandions. A toujours exiger sans jamais obtenir satisfaction, nous étions constamment perturbés et frustrés ? Nous ne pouvions donc connaître la paix à moins de trouver le moyen de réduire nos exigences. Chacun connaît bien la différence entre une exigence et une simple attente.
Les Douze Etapes et les Douze Traditions p. 116

Je ne peux connaître la paix que si je renonce à mes attentes. Quand je me mets à rêver à ce que je désire et à ce qui devrait arriver, je vis dans la peur et dans une attente anxieuse qui ne contribue pas à ma sobriété émotive. Je dois capituler, encore et encore, devant la réalité de ma dépendance vis-à-vis de Dieu. Alors seulement, puis-je trouver la paix, la gratitude et la sécurité spirituelle.

mardi 6 juillet 2010

Réflexions quotidiennes

Reconnaître sa peur …

Nos défauts ont été principalement alimentés par la peur égoïste ...
Les Douze Etapes et les Douze Traditions p. 85

Quand je me sens troublé, irrité ou déprimé, je cherche où se cache la peur. Cette "veine néfaste et corrosive" est la source de ma détresse. Il y a la peur de l'échec, la peur de ce que pensent les autres, la peur d'être blessé et tant d'autres peurs. J'ai découvert une puissance supérieure qui ne veut pas que je vive dans la peur ; par conséquent, ma vie chez les A.A. est une vie de liberté et de joie. Je ne désire plus vivre avec la multitude de défauts qui me caractérisaient quand je buvais. La Septième Etape me permet de me libérer de ces défauts. Je demande à Dieu de m'aider à reconnaître la peur sous chaque défaut et à m'en délivrer. Cette méthode, qui réussit toujours, est un des grands miracles de ma vie chez les Alcooliques Anonymes.

lundi 5 juillet 2010

Réflexions quotidiennes

Une nouvelle orientation

Nos possibilités humaines, guidées par notre volonté n'étaient pas suffisantes ; nous avons lamentablement échoué ! Chaque jour, le souci de la volonté de Dieu doit être présent dans notre esprit et se manifester dans toute notre conduite.
Les Alcooliques Anonymes p. 42 et p. 78

On dit que l'alcoolique n'a « pas de volonté ». Pourtant je suis l'une des personnes les plus entêtées du monde ! Je sais maintenant que mon incroyable obstination ne peut me sauver la vie. Mon problème n'en est pas un de faiblesse de volonté mais d'orientation. Quand j'arrive, sans fausse modestie, à accepter mes limites réelles et à demander à Dieu de me guider, mes pires défauts deviennent mes plus grands atouts. Mon obstination, lorsqu'elle est bien orientée, me permet de persévérer jusqu'à ce que les promesses du programme deviennent pour moi une réalité quotidienne.

dimanche 4 juillet 2010

Réflexions quotidiennes

Une foi naturelle

… au plus profond de chaque être humain, homme femme ou enfant, repose l’idée fondamentale de Dieu. Elle peut être masquée par le malheur, la vanité, le culte d’autres valeurs, mais l’idée de Dieu est là, sous une forme ou sous une autre. La foi en une Puissance supérieure à nous-mêmes et les manifestations miraculeuses de cette force dans la vie d’êtres humains sont des faits aussi anciens que l’homme lui-même.
Les Alcooliques Anonymes p. 51

J’ai vu un Dieu invisible à l’œuvre dans les réunions des A.A. d’un bout à l’autre du pays. Le miracle du rétablissement est manifeste partout. Maintenant, je crois que Dieu est présent dans les salles de réunion et dans mon cœur. Aujourd’hui, il est aussi naturel pour moi, ancien agnostique, de croire, que de respirer, de manger et de dormir. Les Douze Etapes m’ont permis de changer ma vie de bien des manières, mais aucune ne vaut le choix d’une Puissance supérieure.

samedi 3 juillet 2010

Réflexions quotidiennes

L’expérience est le meilleur professeur

Comme nous manquons d’expérience et que nous venons d’établir un premier contact conscient avec Dieu, nous ne serons probablement pas inspirés chaque fois.
Les Alcooliques Anonymes p. 80

Certains disent que l’expérience est le meilleur professeur ; moi, je crois qu’elle est le seul professeur. J’ai découvert l’amour de Dieu à mon égard seulement après avoir fait l’expérience de ma dépendance de cet amour. Au départ, je ne savais pas très bien de quel côté il orientait ma vie, mais maintenant je sais que si j’ai l’audace de Lui demander de me guider, je dois agir comme s’il me guidait vraiment. Je demande souvent à Dieu de m’aider à me rappeler qu’il a tracé une voir pour moi.

vendredi 2 juillet 2010

Réflexions quotidiennes

Le cœur de la vraie sobriété

A notre avis, l’aspect spirituel de notre programme ne devrait pas poser de difficulté à quiconque. La bonne volonté, l’honnêteté et l’ouverture d’esprit sont les éléments nécessaires, voire indispensables au rétablissement.
Les Alcooliques Anonymes p. 333

Suis-je suffisamment honnête pour m’accepter et me montrer aux autres tel que je suis ? Suis-je prêt à faire absolument tout ce qui est nécessaire pour demeurer sobre ? Ai-je assez d’ouverture d’esprit pour entendre ce que je dois entendre, pour penser ce que je dois penser, pour ressentir ce que je dois ressentir ? Si je réponds « oui » à ces questions, j’en sais assez sur l’aspect spirituel du programme pour demeurer sobre. En continuant de mettre en pratique les Douze Etapes, j’arrive au cœur de la vraie sobriété : la sérénité face à moi-même, aux autres et à Dieu tel que je le conçois.

jeudi 1 juillet 2010

Réflexions quotidiennes

De notre mieux aujourd’hui

Ce qui compte, c’est que nous soyons disposés à progresser selon les principes spirituels.
Les Alcooliques Anonymes p. 55

Comme un sculpteur se sert de différents outils pour obtenir les effets désirés dans une œuvre d’art, moi, je me sers des Douze Etapes des Alcooliques Anonymes pour obtenir des résultats dans ma vie. Je ne me laisse pas submerger par les problèmes de la vie. Je me réconforte à l’idée que ma vie est maintenant entre les mains de ma Puissance supérieure, ce maître artisan qui en façonne chaque partie pour créer une œuvre d’art unique. En mettant en pratique le programme des A.A., je trouverai la satisfaction car je sais que, « en faisant de notre mieux, aujourd’hui, nous ne faisons que la volonté de Dieu. »