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mercredi 7 novembre 2012

Best of Traductions

L’anonymat
En principe les membres AA ne se connaissent que par leurs prénoms. Les rencontres de groupes locaux ont lieu lors de réunions fermées qui ne se tiennent que pour les personnes désireuses de s’appeler elles-mêmes « alcooliques ». De telles réunions étaient très différentes  chez les Washingtoniens, puisqu’elles étaient publiques. Eviter la publicité personnelle dans le cadre de AA permet d’endiguer la soif de pouvoir et de reconnaissance personnels.
Un autre volet du principe de l’anonymat est l’incompatibilité que rencontre l’alcoolique en voie de rétablissement et qui décide de confier sa vie à une puissance supérieure, incompatibilité entre le prestige personnel et la notion d’abandon à cette Puissance, ainsi que les relations entre les membres telles qu’elles nous ont été montrées par nos fondateurs.

mardi 6 novembre 2012

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Le vœu (la condition requise pour en être membre)
Bill Wilson, dans le Grapevine, constatait :
« La porte de nos locaux AA est grande ouverte et celui qui la franchit et qui commence à faire quoique ce soit qui ait trait à son problème, celui-là est considéré comme un membre des Alcooliques anonymes. Il ne signe rien, ne consent à rien, et ne promet rien. De même, nous ne lui demandons rien. Il est des nôtres s’il se déclare ainsi. Nous ne voulons refuser à personne la chance de se rétablir de l’alcoolisme. Nous souhaitons être aussi accueillants que possible, jamais rebutants. »
Cette affirmation de Bill Wilson demeure la clef de voûte des principes AA. A quelques exceptions près, il n’y a jamais eu de registre des membres comme il en existait chez les Washingtoniens. Il semblerait qu’un vœu qui leur était caractéristique, est un engagement plus que fâcheux chez des alcooliques et les Washingtoniens le présentaient comme l’un de leurs points forts.
La Troisième Tradition de AA stipule que : « La seule condition pour en être membre est un désir d’arrêter de boire », affirmation que quiconque peut être membre et que le vœu d’abstinence n’est pas un pré-requis.
Les Washingtoniens demandaient l’abstinence, mais celle-ci une fois acquise, ils n’avaient pas de ligne de conduite qui leur permettaient de vivre sans alcool. A l’inverse, le Big Book, pris dans son ensemble, prodigue la base d’un nouveau mode de vie pour l’alcoolique en voie de rétablissement. Il est aussi à noter que le Big Book dispense un certain degré d’uniformité parmi les groupes AA. Le manque de littérature apte à guider leurs membres a rendu vulnérable l’unité des Washingtoniens.

lundi 5 novembre 2012

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Le processus de formulation d’une organisation structurée prit plus de onze ans ; il débuta avec la publication des premières idées de Bill dans le magazine Grapevine.
Ce périodique, mondialement diffusé, fut édité pour la première fois en 1944 dans le but de communiquer aux membres le message du rétablissement AA et d’aider Bill W. à promouvoir ses opinions sur la structure du Mouvement. Pendant les dix années qui suivirent, ses idées firent l’objet de débats à l’intérieur de la Fraternité et furent révisées à de nombreuses occasions jusqu’à ce qu’elles soient finalement adoptées en 1955 lors d’une convention internationale dans l’Ohio.
Les Alcooliques Anonymes diffèrent des mouvements qui les ont précédés sur toute une série de points et les leçons que nous avons tirées de ces groupes passés demeurent un domaine capital pour notre Fraternité et notre sobriété continue, et ceci tant comme individus que comme mouvement. Voici un certain nombre de ces points de divergence.

dimanche 4 novembre 2012

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A ce stade du développement de AA, le programme des douze Etapes constituait l’élément unificateur et l’anarchie qui conditionnait chaque individu le rendait réticent à adhérer au programme. La réponse de Bill Wilson à ce dilemme, qui était une menace fondamentale à la survie du Mouvement, fut de codifier son innombrable correspondance en un lot de principes organisationnels de base : les Douze Traditions. Celles-ci furent mises en forme en 1946 et officiellement adoptées par AA en 1955. Depuis cette date, elles ont été le guide du Mouvement.
Bill W. écrivait encore : «  nos Traditions constituent un guide, elles nous permettent de mieux travailler et de mieux vivre … La plupart des individus ne peuvent pas se rétablir s’ils ne se retrouvent pas en groupe. Et le groupe doit survivre, sinon les individus ne survivront pas. »

samedi 3 novembre 2012

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En réalité les alcooliques sont de farouches individualistes, des anarchistes de cœur. Pour les non AA, cela semble compromettre leur avenir. Aucune organisation, aucune règle, aucune autorité. Cette anarchie, c’est de la dynamite prête à exploser.
Au siècle dernier, les Washingtoniens, groupement pour le rétablissement des alcooliques, sombrèrent pour ces mêmes raisons. Alors, comment AA pourrait-il survivre ?
La réponse de AA à cette question est que leur programme est centré sur la spiritualité, alors que les Washingtoniens pensaient que la boisson n’était qu’une « mauvaise habitude ».
Plus tard, en 1945, Bill écrivait : « bien que cela n’ait jamais été formellement défini ni statué de manière précise, nous avons assurément une certaine forme de politique de relation publique. Comme tout ce qui a été créé en AA, cette politique s’est développée par essais et erreurs. Personne ne l’a inventée, personne n’a couché sur le papier une série de règles et règlements et j’espère bien que personne ne le fera. C’est parce qu’elles ne nous sont d’aucune utilité que les règles ne marchent pas chez nous. Si nous devons fonctionner à l’aide de règlements, quelqu’un devrait les inventer et, plus difficile, devrait les faire appliquer. On a souvent tenté d’édicter des règlements. Le résultat en a souvent été des controverses parmi ceux qui les ont conçus : entre ce que ces règlements devraient être, et le moment où il faut les faire appliquer, vous voyez tous la différence. »

vendredi 2 novembre 2012

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En novembre 1940, la Fondation Alcoolique publia son premier bulletin parmi les groupes AA. Bill W. écrivit plus tard que cela avait été fait pour « répondre au groupe de San Francisco qui menaçait de s’appeler les ‘’dipsomaniaques incognito’’ et de se séparer de AA à moins d’avoir plus de contacts avec nous (la Fondation alcoolique) ».
D’un point de vue organisationnel, il semblerait que AA était très instable au fur et à mesure que la Fraternité échappait au contrôle direct de ses co-fondateurs et de ses premiers associés.
Bill W. écrivait : « Lorsque nous essayons de mettre sur pied des règles et des règlements, aussi raisonnables soient-ils, nous y allons tellement fort que notre autorité disparaît. Un cri s’élève : ‘’A bas les dictateurs, que tombent leurs têtes :’’ Blessés et étonnés, les uns après les autres, les comités de contrôle et les dirigeants font la découverte que l’autorité humaine, aussi impartiale et indulgente soit-elle, fonctionne rarement dans nos affaires, ni longtemps, ni efficacement. »

jeudi 1 novembre 2012

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A partir de 1939, AA développa sa propre identité. Il y eut de nombreuses crises de croissance. Des problèmes étaient débattus, tels que celui de savoir qui avait le droit de se joindre au Mouvement et d’assister aux réunions, tels que les relations que AA devait avoir avec les organismes extérieurs comme les hôpitaux, le gouvernement, les professionnels et toutes les parties intéressées par l’alcoolisme. Nous avions besoin d’une structure qui organiserait des lignes de conduite pour les membres, afin de savoir comment gérer toutes ces questions.
En 1941, Bill W. écrivait : « Nous ne formons pas une organisation au sens conventionnel du terme. Il n’y a chez nous ni cotisation, ni honoraires. La seule condition pour être membre est un désir honnête d’arrêter de boire. Nous ne sommes alliés à aucune confession, secte ou organisation et nous ne sommes opposés à aucune. Nous désirons simplement aider ceux qui souffrent. »