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dimanche 7 février 2010

Réflexions quotidiennes

Un sentier vers la foi

L’humilité authentique et l’ouverture d’esprit peuvent nous conduire à la foi, et chaque réunion des A.A. nous offre l’assurance que Dieu nous rendra la raison si nous établissons avec Lui des rapports sains.
Les Douze Etapes et les Douze Traditions p. 49

Ma dernière cuite m’avait mené à l’hôpital, complètement démoli. C’est là que j’ai pu voir mon passé défiler devant moi. Je ne suis rendu compte que tous les cauchemars que j’avais pu faire étaient devenus réalité. Mon entêtement et mon obsession face à l’alcool m’avaient mené au fond d’un trou noir, rempli d’hallucinations, de pertes de mémoire et de désespoir. Enfin vaincu, j’ai demandé à Dieu de m’aider. J’ai senti sa présence qui me demandait de croire. Je ne suis plus obsédé par l’alcool et ma paranoïa s’est évanouie. Je n’ai plus peur. Je sais que je mène une vie saine, physiquement et mentalement

samedi 6 février 2010

Réflexions quotidiennes

Un point de ralliement

Ainsi donc, la Deuxième Etape constitue notre point de ralliement à tous. Agnostiques, athées ou anciens croyants, nous pouvons tous nous y retrouver.
Les Douze Etapes et les Douze Traditions p. 49

J’ai l’impression que le programme des A.A. est inspiré par Dieu et que Dieu est présent à toutes les réunions. Je vois, je crois et je sais que le mouvement marche parce que je suis demeuré abstinent aujourd’hui. Je confie ma vie aux A.A. et à Dieu lorsque j’assiste à une réunion. Si Dieu se trouve dans mon cœur et dans celui des autres, je deviens une petite partie d’un grand tout et je ne me pense plus unique. Si Dieu habite mon cœur et me parle par la voix des autres, alors Dieu doit pouvoir se servir de moi pour s’adresser aux autres. Si je fais sa volonté en vivant selon les principes spirituels, en échange je retrouverai la raison et la sobriété émotive.

vendredi 5 février 2010

Réflexions quotidiennes

Une merveilleuse libération

Dès que j’ai cessé d’argumenter, j’ai commencé à voir, à éprouver les choses. Aussitôt, en douceur et petit à petit, la Deuxième Etape a commencé à s’infiltrer dans ma vie. Je ne puis préciser dans quelles circonstances ni quel jour je me suis mis à croire en une Puissance supérieure à moi-même, mais aujourd’hui, il est certain que cette foi, je l’ai. Pour l’acquérir, il m’a suffi de baisser les armes et d’appliquer le reste du programme des A.A. avec autant d’enthousiasme que possible.
Les Douze Etapes et les Douze Traditions p. 40

Après avoir passé des années à vivre comme un déchaîné et comme un entêté, j’ai trouvé dans la Deuxième Etape une merveilleuse façon de me libérer de ma grande solitude. Il n’y a plus rien d’aussi pénible et d’aussi insurmontable maintenant dans mon cheminement. Il se trouve toujours quelqu’un avec qui je peux partager les fardeaux de la vie. La Deuxième Etape m’a permis de renforcer mes liens avec Dieu, et je me rends compte que ma folie et mon ego allaient de pair ; pour me débarrasser de l’une, je dois abandonner l’autre à quelqu’un qui a les épaules beaucoup plus larges que les miennes.

jeudi 4 février 2010

Réflexions quotidiennes

Sans la foi

La méthode des A.A. pose parfois plus de difficultés à ceux qui ont perdu ou rejeté la foi qu’à ceux qui ne l’ont jamais eue, car les premiers ont l’impression d’avoir déjà fait l’expérience de la foi sans obtenir les résultats attendus. Ils ont vécu un temps avec la foi et un temps sans la foi.
Les Douze Etapes et les Douze Traditions p. 41

J’étais si sûr que Dieu n’avait trahi que j’ai fini par me rebeller, même si je savais que c’était inutile, et je me suis soûlé une dernière fois. Ma foi ne s’était pas transformé en amertume par hasard. Ceux qui ont déjà eu une grande foi touchent le fond plus durement. J’ai mis beaucoup de temps à ranimer ma foi, même après être entré dans les A.A. Intellectuellement, j’étais réconforté d’avoir survécu à pareille chute, mais mon cœur demeurait insensible. Pourtant, j’ai persévéré dans le programme des A.A. ; je n’avais pas le choix, car les autres solutions étaient trop affreuses. J’ai continué à fréquenter les A.A. et, petit à petit ma foi est ressuscitée.

mercredi 3 février 2010

Réflexions quotidiennes

Remplir le vide

Nous n’avions qu’une petite question à nous poser : « Est-ce que je crois ou veux croire en l’existence d’une Puissance supérieure à moi-même ? » Aussitôt qu’un homme peut affirmer qu’il croit ou qu’il veut bien essayer de croire, pour nous, il se trouve incontestablement sur la bonne voie.
Les Alcooliques Anonymes p. 44

L’étude des principes scientifiques m’a toujours fasciné. Poursuivant la Connaissance absolue, je me suis éloigné des gens, émotivement et physiquement. Dieu et la spiritualité n’étaient que pures spéculations dénuées de sens. J’étais un homme de science moderne, et la connaissance était ma puissance supérieure. Exprimée dans les équations appropriées, la vie n’était guère plus qu’un autre problème à résoudre. Pourtant mon moi intérieur se mourait de la solution qu’avait adoptée l’homme que j’étais à l’extérieur pour régler les problèmes de la vie, car cette solution était l’alcool. Malgré mon intelligence, l’alcool était devenu ma puissance supérieure. Ce n’est que grâce à l’amour inconditionnel qui émanait des membres et des groupes des A.A. que j’ai pu écarter l’alcool comme puissance supérieure. Le grand vide était rempli. Je n’étais plus seul, séparé de la vie. J’avais trouvé une vraie Puissance supérieure, j’avais trouvé l’amour de Dieu. Il n’y a plus qu’une équation qui compte pour moi désormais : Dieu est dans les A.A.

mardi 2 février 2010

Réflexions quotidiennes

Capituler pour être secouru

La particularité de l’alcoolique typique réside dans un narcissisme égocentrique, dominé par des sentiments de toute-puissance, et orienté vers la préservation inconditionnelle de l’intégrité intérieure de l’individu … Intérieurement, l’alcoolique ne souffre aucun contrôle venant de l’homme ou de Dieu. Il est et doit être l’artisan de sa destinée. Et il est prêt à lutter jusqu’à la mort pour sauvegarder ce privilège.
Le mouvement des A.A. devient adulte p. 372

La question suivante est pour moi un grand mystère : « Pourquoi meurent-ils d’une mort alcoolique, luttant pour préserver « l’indépendance » de leur ego, alors que d’autres semblent devenir abstinents sans efforts chez les A.A. ? » Une Puissance supérieure m’a aidé en me faisant cadeau de la sobriété le jour où mon désir, inexplicable autrement, de cesser de boire a coïncidé avec mon désir d’accepter les suggestions que me faisaient les membres des A.A. J’ai dû capituler, car c’est seulement en me tournant vers Dieu et mes frères et sœurs A.A. que je pouvais être secouru.

lundi 1 février 2010

Réflexions quotidiennes

Pour recouvrer la raison

Aussitôt, en douceur et petit à petit, la Deuxième Etape a commencé à s’infiltrer dans ma vie. Je ne puis préciser dans quelle circonstance ni quel jour je me suis mis à croire en une Puissance supérieure à moi-même, mais aujourd’hui, il est certain que cette foi, je l’ai.
Les Douze Etapes et les Douze Traditions p. 40

« Nous en sommes venus à croire ! » J’affichais ma foi quand j’en avais envie ou quand je voulais sauver les apparences, mais je n’avais pas vraiment confiance en Dieu. Je ne croyais pas qu’il s’occupait de moi. Je persistais à essayer de changer ce que je ne pouvais pas changer. Puis peu à peu, écœuré, j’ai fait volte-face. Je lui disais : « Puisque tu es tout puissant, occupe-toi de ça. » Et c’est ce qu’il a fait. J’ai commencé à recevoir des réponses à mes problèmes les plus graves, parfois à des moments inattendus comme en me rendant au travail, en mangeant ou en dormant. Je me suis rendu compte que ces solutions ne venaient pas de moi mais qu’elles m’étaient fournies par une Puissance supérieure. J’en suis venu à croire.