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mercredi 7 avril 2010

Réflexions quotidiennes

Un grand cercle de gratitude

Et c’est avec reconnaissance que je déclare, au nom du Dr Bob et en mon nom personnel, que sans nos épouses, Anne et Loïs, ni l’un ni l’autre n’aurions pu vivre assez longtemps pour voir naître le mouvement des A.A.
Point de vue de Bill p. 87

Suis-je capable, moi, d’une gratitude et d’un hommage aussi généreux envers ma compagne, mes parents, mes amis ? Sans leur soutien, je n’aurais peut-être jamais pu survivre jusqu’aux portes des A.A. Je vais m’appliquer à discerner dans le plan de Dieu les liens qui unissent nos vies.

mardi 6 avril 2010

Réflexions quotidiennes

Un long travail

Nous vivions des difficultés dans nos relations personnelles, nous ne pouvions pas venir à bout de notre émotivité, nous étions en proie à la tristesse morbide et à la dépression, nous étions incapables de gagner notre vie, nous ne trouvions aucun but à l’existence, nous étions habités par la crainte, nous étions malheureux, nous ne croyons pas pouvoir faire quoi que ce soit pour les autres.
Les Alcooliques Anonymes p. 48

Ces paroles me rappellent que j’ai d’autres problèmes que l’alcool, que l’alcoolisme n’est qu’un symptôme d’une maladie plus envahissante. En arrêtant de boire, j’ai entrepris un travail qui m’occupera toute ma vie, celui de me sortir de mes émotions désordonnées, de mes relations personnelles difficiles et des situations impossibles ? C’est un travail trop difficile pour que le plupart puissent l’accomplir sans l’aide d’une Puissance supérieure et de nos amis dans le mouvement. Quand j’ai commencé à mettre en pratique le programme des A.A., plusieurs fils enchevêtrés se sont dénoués et, petit à petit, les morceaux de ma vie les plus éparpillés se sont remis en place. Un jour à la fois, presque imperceptiblement, mes blessures se sont cicatrisées. Mes peurs ont diminué, comme un thermostat que l’on baisse. J’ai commencé à connaître des moments de contentement.. Mes émotions sont devenues moins versatiles. Je fais maintenant à nouveau partie de la famille humaine.

lundi 5 avril 2010

Réflexions quotidiennes

La vraie fraternité

Jamais nous n’avons cherché qu’à occuper simplement notre place dans la famille, à n’être qu’un ami parmi les amis, qu’un travailleur parmi les autres, qu’un membre utile de la société. Toujours nous cherchions frénétiquement à être au sommet de la pyramide ou à nous camoufler en dessous ? Notre conduite égocentrique bloquait toute ouverture sur une relation d’association avec les différentes personnes de notre entourage. De la vraie fraternité, nous n’avions qu’une bien mince compréhension.
Les Douze Etapes et les Douze Traditions p. 80

Ce message de la Quatrième Etape a été le premier que j’ai entendu clairement ; jamais auparavant je n’avais lu dans un livre une description su parfaite de moi-même ! Avant d’entrer chez les A.A., je ne connaissais aucun endroit où je pouvais apprendre à devenir une personne parmi d’autres. Dès ma première réunion, j’ai vu des gens se comporter exactement comme tout le monde et je les ai enviées. Si je suis un alcoolique sobre et heureux, aujourd’hui c’est que je suis en train d’apprendre cette très importante leçon.

dimanche 4 avril 2010

Réflexions quotidiennes

Demander la lune

Ce très réel sentiment d’infériorité se trouve grossi par une sensibilité puérile, et cet état engendre en lui une soif insatiable et anormale d’autosatisfaction et de succès aux yeux des autres. Resté enfant, il demande la lune, et la lune, semble-t-il, n’est pas pour lui !
Le langage du cœur p. 107-108

Quand je buvais, j’oscillais entre l’impression d’être totalement invisible et la certitude d’être le centre de l’univers. La recherche d’un équilibre précaire entre ces deux extrêmes est maintenant l’élément essentiel de mon rétablissement. La lune que je réclamais est rarement pleine, dans la sobriété ; je vois plutôt ses nombreuses autres phases, et toutes m’apportent une leçon. Les éclipses, les périodes de noirceur, sont souvent suivies d’un réel apprentissage, et à chaque cycle de mon rétablissement, la lumière se renforce et ma vue s’améliore.

samedi 3 avril 2010

Réflexions quotidiennes

Accepter d’être humains

Nous avons finalement réalisé que nous devions prendre notre propre inventaire personnel, et non pas celui de l’autre. Nous faisons notre inventaire à nous, pas celui de l’autre. Après avoir honnêtement reconnu nos torts, nous avons consenti à les redresser.
Point de vue de Bill p.222

Comment se fait-il que l’alcoolique soit si peu disposé à accepter ses responsabilités ? Avant, je buvais à cause de ce que les autres me faisaient. Mais chez les A.A. on m’a dit de chercher à voir quels étaient mes torts. Quel avait été mon rôle dans toutes ces histoires ? Une fois que j’ai eu simplement accepté ma part de responsabilité, il m’a été possible de jeter tout ça sur le papier et de constater que je n’étais après tout qu’un être humain. On ne me demande pas d’être parfait ! J’ai déjà fait des erreurs, et j’en ferai encore. Les reconnaître honnêtement me permet de les accepter, de m’accepter moi-même et d’accepter aussi les personnes avec qui j’ai eu des différends. A partir de là le rétablissement n’est plus très loin.

vendredi 2 avril 2010

Réflexions quotidiennes

Forger son caractère

A force de réclamer des autres une trop large part d’attention, de protection et d’affection, on ne peut que provoquer… la tendance à la domination et à la répulsion…
Les Douze Etapes et les Douze Traditions p. 66

Quand j’ai découvert à la Quatrième Etape mon besoin d’approbation, je n’ai pas cru bon de le ranger parmi mes défauts. Je préférais le considérer comme un atout – le désir de plaire aux gens. Mais on m’a vite fait remarquer que ce « besoin » peut être très paralysant. Aujourd’hui, j’aime encore me sentir approuvé par les autres, mais je ne veux plus payer pour cela le même prix qu’avant. Je ne veux plus faire de bassesse pour que les gens m’aiment. Si j’ai votre approbation, tant mieux ; sinon je ne vais pas en mourir. J’ai la responsabilité de dire ce que je crois être la vérité, et non pas ce que je crois que les autres veulent entendre.
De la même manière, ma vanité m’a toujours amené à me préoccuper exagérément de ma réputation. Depuis que le programme des A.A. me guide, mon but est d’améliorer mon caractère.

jeudi 1 avril 2010

Réflexions quotidiennes

Regarder en moi

Nous avons courageusement procédé à un inventaire moral minutieux de nous-mêmes.
Les Douze étapes et les Douze Traditions, p 46

La Quatrième Etape consiste à faire un effort vigoureux et appliqué pour découvrir quels ont été et quels sont mes handicaps. Je veux savoir exactement où, quand , et comment mes désirs naturels m'ont corrompu. Je veux regarder en face le malheur que cela a causé aux autres et à moi-même. En sachant quelles sont mes déficiences affectives, je peux entreprendre de les corriger. Sans un effort constant et empressé en ce sens, il ne peut guère y avoir de sobriété ou de satisfaction pour moi. Pour résoudre mes ambivalences, j'ai besoin d'avoir un sens fort et positif de moi-même. Une telle prise de conscience ne se fait pas en un jour, et ne persiste jamais automatiquement. Chacun a la possibilité de grandir et de prendre conscience de soi-même en regardant honnêtement la réalité en face. Si je ne cherche pas à fuir les problèmes mais si je les affronte directement, en essayant toujours de les résoudre, ils seront de moins en moins nombreux.