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dimanche 31 janvier 2010

Réflexions quotidiennes

Notre bien-être commun d’abord

Chez les Alcooliques Anonymes, l’unité est notre valeur la plus précieuse … Ou nous restons unis, ou l’association est condamnée à mourir.
Les Douze Etapes et les Douze Traditions p. 195

Nos Traditions sont des éléments clés pour abaisser notre ego et pour pouvoir ainsi devenir sobre et le rester. La Première Tradition me rappelle que je ne dois pas m’allouer le mérite de ma sobriété ou m’en servir pour imposer mon autorité. En mettant le bien-être commun au premier plan, j’évite de me prendre pour un guérisseur chez A.A. ; je fais toujours partie des patients, et « l’hôpital » a été construit par d’anciens membres qui ont su s’effacer. Sans eux je crois que je serais mort. Sans le groupe, peu d’alcooliques se rétabliraient.
Parce que je renonce volontairement à ma volonté, je ne sens plus le besoin de dominer et le désir d’être reconnu, deux choses qui comptaient tellement à l’époque où je buvais. Mettre de côté mes désirs personnels pour le plus grand bien et la croissance du groupe, c’est contribuer à l’unité des A.A., indispensable à tout rétablissement. Cette pensée m’aide à me rappeler que le tout est plus grand que la somme des parties.

samedi 30 janvier 2010

Réflexions quotidiennes

Etre libéré et être libre

Nous connaîtrons une nouvelle liberté …
Les Alcooliques Anonymes p. 77

La liberté, pour moi, c’est être à la fois libéré et libre. Je suis d’abord libéré de l’esclavage de l’alcool. Quel soulagement ! Puis, je me sens progressivement libéré de la peur – la peur des gens, de l’insécurité économique, de l’engagement, de l’échec, du rejet. Ensuite je commence à me sentir libre. Je suis libre de choisir d’être abstinent aujourd’hui, libre d’être moi-même, libre d’exprimer mon opinion, d’avoir l’esprit en paix, d’aimer et d’être aimé. Libre de grandir spirituellement. Mais comment atteindre à toute cette liberté ? Il est dit dans le Gros Livre qu’avant d’avoir reconnu même la moitié de mes torts, je découvrirais une liberté « nouvelle » ; il ne s’agit pas de l’ancienne liberté de faire tout ce qui me plaisait, sans égards pour les autres, mais de cette nouvelle liberté qui me permet de vivre pleinement ma vie. Quelle joie d’être libéré et d’être libre !

vendredi 29 janvier 2010

Réflexions quotidiennes

La joie du partage

Vous trouverez un sens nouveau à la vie. Voir des gens se rétablir et apporter de l’aide aux autres, ne plus connaître la solitude, voir grandir un groupe autour de vous, avoir une foule d’amis, voilà une expérience à ne pas manquer. Nous croyons que vous ne voudrez pas laisser passer cette chance. Le contact fréquent avec les nouveaux et les autres, c’est ce qui illumine notre vie.
Les Alcooliques Anonymes p. 82

Savoir que tout nouveau ou toute nouvelle avec qui j’échange, pourra connaître le même soulagement que moi dans le mouvement, me remplit de joie et de gratitude. Je sais que tout ce qui est écrit dans le Gros Livre finira par leur arriver, comme à moi, s’ils saisissent l’occasion et se consacrent pleinement au programme.

jeudi 28 janvier 2010

Réflexions quotidiennes

Le trésor du passé

Montrer à ceux qui souffrent comment, avec l’aide des autres, nous nous en sommes sortis est ce qui, par-dessus tout, nous rend désormais la vie si précieuse. Accrochez-vous à l’idée que, dans les mains de Dieu, votre noir passé est ce que vous possédez de plus précieux : la clé de la vie et du bonheur des autres. Avec cette clé, vous pourrez les sauver de la misère et de la mort.
Les Alcooliques Anonymes p. 115

Quel cadeau pour moi de constater que toutes ces années, qui semblaient perdues, n’ont pas été inutiles ! Mes expériences les plus dégradantes et les plus humiliantes se révèlent mes outils les plus puissants pour aider les autres à se rétablir. Ayant connu le fond de la honte et du désespoir, je suis en mesure de tendre une main aimante et compatissante, et je sais que je dispose de la grâce de Dieu.

mercredi 27 janvier 2010

Réflexions quotidiennes

Libre de toute culpabilité

Lorsqu’il s’agissait des autres, il fallait, en paroles et en pensée, s’abstenir d’accuser.
Les Douze Etapes et les Douze Traditions p. 71

Quand je suis disposé à admettre ma propre impuissance, je m’aperçois peu à peu que le fait de me blâmer moi-même pour tous les problèmes de ma vie peut devenir une complaisance égocentrique qui me rejette dans le désespoir. Par contre, en demandant de l’aide et en étant très attentif aux messages contenus dans les Etapes et les Traditions de notre programme, je peux transformer ces attitudes qui retardent mon rétablissement. Avant de me joindre aux A.A., je recherchais tellement l’approbation des gens en place que j’étais prêt à me sacrifier, et à sacrifier les autres avec moi, afin de réussir. Je finissais toujours par échouer. Dans le mouvement, je trouve de vrais amis qui m’aiment, me comprennent et désirent m’aider à découvrir la vérité sur moi-même. Grâce aux Douze Etapes, je peux construire une vie meilleure, libre de toute culpabilité et du besoin de me justifier.

mardi 26 janvier 2010

Réflexions quotidiennes

Une honnêteté rigoureuse

Qui veut être parfaitement tolérant et honnête ? Qui tient à avouer ses fautes à une autre personne et à réparer le mal qu’il a fait ? Qui s’intéresse le moindrement à une Puissance supérieure, sans parler de la méditation et de la prière ? Qui est prêt à sacrifier son temps et son énergie pour tenter de transmettre le message des A.A. à un autre alcoolique ? Non, l’alcoolique généralement égoïste à l’extrême, n’a aucune inclination en ce sens – à moins d’y être obligé pour sauver sa propre vie.
Les Douze Etapes et les Douze Traditions p. 35

Je suis alcoolique. Si je bois, je vais mourir. Quelle puissance, quelle énergie, quelle émotion cette simple déclaration suscite en moi ! C’est vraiment tout ce que j’ai besoin de savoir, aujourd’hui. Ai-je envie de vivre aujourd’hui ? Suis-je prêt à vivre sans alcool aujourd’hui ? Suis-je prêt à demander de l’aide, suis-je prêt à aider l’alcoolique qui souffre encore aujourd’hui ? Ai-je découvert le caractère fatal de ma maladie ? Que dois-je faire pour demeurer sobre aujourd’hui ?

lundi 25 janvier 2010

Réflexions quotidiennes

L’entraide

Voici ce qui est vraiment dit à chaque buveur immodéré : « Dès que tu te dis toi-même membre des A.A., tu l’es … personne ne peut te l’interdire. »
Les Douze Etapes et les Douze Traditions p. 211

Pendant des années, chaque fois que je réfléchissais à la Troisième Tradition (le « désir d’arrêter de boire est la seule condition pour être membre des A.A. »), je croyais qu’elle ne valait que pour les nouveaux et les assurait que personne ne pourrait leur interdire la porte des A.A. Aujourd’hui, je me sens à jamais reconnaissant de la croissance spirituelle que m’a apporté cette Tradition. Je ne recherche pas les personnes qui sont de toute évidence différentes de moi. En mettant l’accent sur la seule similitude que j’ai avec les autres, la Troisième Tradition m’amène à rencontrer et à aider toutes sortes d’alcooliques comme ils m’ont aidé. Charlotte, qui est athée, m’a enseigné un meilleur code moral et d’honneur ; Guy, qui est d’une autre race, m’a montré la patience ; Vincent qui est homosexuel, m’a inspiré la vraie compassion par son exemple ; la jeune Mélanie dit que le fait de me voir aux réunions, avec trente ans de sobriété, l’incite à revenir. La Troisième Tradition nous assure que nous trouverons ce dont nous avons besoin : l’entraide.