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mercredi 31 mars 2010

Réflexions quotidiennes

Personnes ne m'a refusé l'amour.

Au calendrier des AA, c'était l' An Deux... Un nouveau se présenta un jour dans un de ces deux groupes… Il fut vite évident que cet homme était désespéré et désirait plus que tout au monde se rétablir... « ... Je suis victime d'une autre dépendance encore plus mal vue que l'alcoolisme ( dit-il ), et vous ne voudrez peut-être pas de moi parmi vous...."
Les Douze étapes et les Douze Traditions. p. 160

Epouse, mère et femme ayant déserté son mari, ses enfants et sa famille, je suis venue vers vous. J'étais une ivrogne, une "croqueuse de pilules ", une nullité. Pourtant, personne ne m'a refusé l'amour, l'attention, l'appartenance. Aujourd'hui, grâce à Dieu, à l'amour d'une bonne marraine et au groupe d'attache - et grâce à vous, , membres des Alcooliques Anonymes - je peux vous dire que je suis une épouse, une mère, une grand-mère et une femme. Abstinente. Libérée des pilules. Responsable. Sans une Puissance supérieure que j'ai trouvée dans le mouvement, ma vie n'aurait pas de sens. Je suis pleine de gratitude car je suis une membre estimée des Alcooliques anonymes.

mardi 30 mars 2010

Réflexions quotidiennes

La conscience du groupe

...parfois le bien est l'ennemi du mieux...
Le mouvement des alcooliques anonymes devient adulte, p. 125

Ces mots s'appliquent aux trois éléments de notre héritage A.A. : Rétablissement, Unité, Service. Puissent-ils rester gravés dans mon esprit et ma vie à mesure que j'avance "sur le chemin de l'Heureux Destin" ( Gros Livre p. 151 ). C'est grâce à la conscience du groupe que les paroles citées plus haut ont été rappelées à notre cofondateur Bill.W., qui les a souvent répétées par la suite. Elles lui ont fait voir l'essence de notre Deuxième Tradition : "Nos chefs ne sont que des serviteurs de confiance, ils ne gouvernent pas". Dans nos discussions en groupe, je crois que nous ne devrions jamais nous contenter de ce qui est "bien", mais viser à atteindre le "mieux". Cette recherche en commun n'est qu'un exemple parmi d'autres de la présence d'un Dieu d'amour, tel que nous le concevons, qui s'exprime par la conscience du groupe. Ce sont des expériences comme celle-là qui m'aident à rester dans le droit chemin du rétablissement. J'apprends à combiner initiative et humilité, responsabilité et gratitude, et donc à goûter les joies d'un mode de vie vécu vingt-quatre heures à la fois.

lundi 29 mars 2010

Réflexions quotidiennes

Des serviteurs de confiance

Ce sont des serviteurs. Leur privilège, parfois bien ingrat, consiste à s’occuper des corvées du groupe.
Les Douze Etapes et les Douze Traditions p. 204

Dans son livre « Zorba le Grec », Nikos Kasantsakis décrit la rencontre entre son personnage principal et un vieil homme en train de planter un arbre : « Qu’est-ce que tu es en train de faire ? » Demande Zorba. Et le vieil homme de répondre : « Tu le vois bien, ce que je suis en train de faire, mon fils je plante un arbre ». « Mais pourquoi planter un arbre, demande Zorba, si tu ne dois pas le voir porter de fruits ? » Et le vieil homme réplique : « Moi, je vis comme si je n’allais jamais mourir ». Cette réponse suscite un vague sourire chez Zorba qui, en s’éloignant, s’exclame avec une pointe d’ironie : « Comme c’est étrange ! Moi je vis comme si j’allais mourir demain ! »
En tant que membre des Alcooliques Anonymes, j’ai trouvé dans le troisième élément de notre héritage un sol fertile dans lequel planter l’arbre de ma sobriété. Je récolte de merveilleux fruits : la paix, la sécurité, la compréhension et vingt-quatre heures d’un éternel accomplissement. Avec un esprit clair, je peux écouter la voix de ma conscience quand elle me dit doucement dans le silence : « Tu dois céder ta place dans le service. Il y en a d’autres qui veulent planter et récolter ».

dimanche 28 mars 2010

Réflexions quotidiennes

Egalité

Nous devons admettre dans nos rangs tous ceux qui souffrent d’alcoolisme. Dès lors, nous ne pouvons exclure quiconque désire se rétablir. L’adhésion aux A.A. n’est conditionnelle à aucune contribution monétaire ou conformité à quelque règle. Dès que deux ou trois alcooliques se rassemblent pour leur sobriété, ils peuvent se considérer comme un groupe des A.A. pourvu qu’ils ne se reconnaissent alors aucune affiliation avec des organismes extérieurs.
Les Alcooliques Anonymes p. 328

Avant d’entrer chez les A.A., j’avais souvent l’impression, que je ne « cadrais » pas avec les gens qui m’entouraient. « Ils » avaient habituellement plus (ou moins) d’argent que moi et mes opinions ne collaient pas avec les « leurs ». Les nombreux préjugés auxquels je faisais face dans ma vie sociale ne faisaient que me confirmer à quel point certains bien pensants étaient hypocrites. Chez les A.A., j’ai trouvé le mode de vie que je cherchais. Aucun membre n’est meilleur que le voisin ; nous ne sommes que des alcooliques qui essaient de se rétablir de l’alcoolisme.

samedi 27 mars 2010

Réflexions quotidiennes

Les libertés des A.A.

Nous croyons déjà savoir quelles sont vraiment nos différentes libertés ; nous croyons que les générations futures de membres des A.A. ne se sentiront jamais obligés de les limiter. Nos libertés chez les A.A. produisent le sol dans lequel l’amour véritable peut croître…
Le langage du cœur p. 318

J’avais besoin de liberté. D’abord de la liberté de boire et plus tard, de la liberté de ne plus boire. Le programme de rétablissement des A.A. se fonde sur la liberté de choix. Il n’y a pas de contrats, de lois ou de commandements. Le programme spirituel décrit dans les Douze Etapes, qui me donne accès à de plus grands libertés encore, n’est qu’une suggestion. Je suis libre de m’en servir ou de l’ignorer. On m’offre le parrainage, mais sans l’imposer. Je vais et je viens à ma guise. Ce sont ces libertés et bien d’autres encore qui me permettent de recouvrer ma dignité, écrasée sous le poids de l’alcool, et pourtant si précieuse et nécessaire au maintien d’une sobriété durable.

vendredi 26 mars 2010

Réflexions quotidiennes

L’apprentissage n’est jamais terminé

Abandonnez-vous à Dieu tel que vous Le concevez. Reconnaissez vos fautes devant Lui et devant vos proches. Déblayez votre passé de ses débris. Donnez généreusement ce que vous avez découvert et joignez-vous à nous. Nous serons avec vous dans la communion de l’Esprit, et nul doute que vous croiserez quelques uns des nôtres lorsque, courageusement, vous marcherez sur le chemin de l’Heureux Destin. D’ici là Dieu vous garde et vous bénisse.
Les Alcooliques Anonymes p. 151

J’ai la gorge serrée chaque fois que je lis ces lignes. Au début, c’était parce que je me disais : « Ah non ! L’enseignement est terminé et maintenant je me retrouve tout seul. J’ai tout appris et il n’y aura plus de nouveauté. » Aujourd’hui, quand je relis ce passage, je ressens une grande affection pour nos pionniers A.A., parce que ces mots résument ce que je crois et ce que je cherche à atteindre et aussi parce que grâce à Dieu, l’apprentissage n’est jamais terminé. Je ne suis jamais tout seul et chaque jour est un jour nouveau.

jeudi 25 mars 2010

Réflexions quotidiennes

Le cœur plein de gratitude

J’essaie vraiment de m’accrocher à cette vérité qu’un cœur rempli de reconnaissance ne peut entretenir de grandes vanités. Quand il déborde de gratitude, notre cœur bat sûrement pour un amour altruiste, la plus délicate attention que nous puissions jamais connaître.
Point de vue de Bill p. 37

Je crois que nous, Alcooliques Anonymes, sommes chanceux puisqu’on nous rappelle constamment la nécessité d’être reconnaissants et l’importance de cette gratitude pour notre sobriété. Je rends simplement grâce à Dieu pour la sobriété dont il m’a fait cadeau par l’intermédiaire du programme des A.A., et je suis content de pouvoir redonner ce que j’ai reçu gratuitement. Je lui suis reconnaissant non seulement pour ma sobriété, mais aussi pour la qualité de vie que ma sobriété me procure. Dieu a eu la bonté de me donner des jours sobres, une vie remplie de paix et de contentement, la capacité d’aimer et d’être aimé de même que la possibilité de servir les autres dans le mouvement, dans ma famille et dans ma communauté. Pour tout cela, j’ai « le cœur plein de gratitude ».